L’épisode entre Altice et Cablevision vient de voir son épilogue ce mercredi avec la levée des autorités new-yorkaises de l’interdiction de vente de la chaine américaine. Le dénouement de ce dossier a duré près de 9 mois et permet ainsi au consortium luxembourgeois de télécommunication et de communication Altice de pouvoir enfin conclure le dossier et de Cablevision, la 4e télévision par câble aux États-Unis avec une offre de 17,7 milliards de dollars. Cependant, la municipalité de New York a posé quelques conditions à Altice qui vont accompagner son achat.
Le feuilleton du rachat de Cablevision par Altice
Le feuilleton du rachat de Cablevision par Altice a débuté depuis septembre 2015 lorsque la firme d’Amsterdam (siège social) publiait le rachat du géant américain de câble pour un montant de 17,7 milliards de dollars. Le PGD d’Altice Patrick Drahi nourrissait le désir d’assoir le marché du câble au pays de l’oncle Sam qui pèse plus de 3 millions de clients pour un chiffre d’affaire annuel de 6,5 milliards de dollars. Cependant, les autorités américaines concernées et incarnées par la Federal Communication Commission (FCC) et la municipalité ont tardé à réagir gelant ainsi la transaction. Elles voulaient d’abord analyser les tenants et aboutissements de l’offre d’Altice sur la population locale.
Effectivement, elles donnaient une grande importance sur les attributs du rachat de Cablevision comme la fait remarquer Maya Miley la responsable juridique de la mairie en décembre dernier qui argumentait sur les 900 millions de dollars de synergies avancé par Altice. Selon elle il ne sert à rien d’avancer des millions de dollars si l’économie new-yorkaise n’en profite pas, elle s’attend à une transaction qui va profiter au développement de la ville de New York. C’est ce mercredi que les autorités ont accepté le rachat de Cablevision non sans conditions suite à l’approbation en mai de la FCC de cette opération d’intérêt public qui servira à renouveler le réseau de Cablevision.
Le feuilleton du rachat de Cablevision par Altice a débuté depuis septembre 2015 lorsque la firme d’Amsterdam (siège social) publiait le rachat du géant américain de câble pour un montant de 17,7 milliards de dollars. Le PGD d’Altice Patrick Drahi nourrissait le désir d’assoir le marché du câble au pays de l’oncle Sam qui pèse plus de 3 millions de clients pour un chiffre d’affaire annuel de 6,5 milliards de dollars. Cependant, les autorités américaines concernées et incarnées par la Federal Communication Commission (FCC) et la municipalité ont tardé à réagir gelant ainsi la transaction. Elles voulaient d’abord analyser les tenants et aboutissements de l’offre d’Altice sur la population locale.
Effectivement, elles donnaient une grande importance sur les attributs du rachat de Cablevision comme la fait remarquer Maya Miley la responsable juridique de la mairie en décembre dernier qui argumentait sur les 900 millions de dollars de synergies avancé par Altice. Selon elle il ne sert à rien d’avancer des millions de dollars si l’économie new-yorkaise n’en profite pas, elle s’attend à une transaction qui va profiter au développement de la ville de New York. C’est ce mercredi que les autorités ont accepté le rachat de Cablevision non sans conditions suite à l’approbation en mai de la FCC de cette opération d’intérêt public qui servira à renouveler le réseau de Cablevision.
Les autorités new-yorkaises imposent des conditions à Altice
Les autorités new-yorkaises ont donné leur aval pour le rachat de Cablevision par Altice en imposant plusieurs conditions que le consortium luxembourgeois est tenu de respecter. D’abord Altice est obligé de céder les 25 % de ses 450 millions d’économies escomptés pour ses opérations sur cinq ans aux abonnés. Durant quatre ans il est formellement interdit à Altice de remercier ses agents qui sont en relation immédiate avec les clients de l’État. Ensuite Altice est tenu d’ici fin 2017 de faire passer le débit descendant de son réseau de 100 Mbit/s à 300 Mbit/s.
Pour son offre à bas coût il va le doubler à 10 Mbit/s en offrant à ses anciens clients des tarifs à 24,95 dollars chaque mois durant 3 ans alors que ses nouveaux clients ne pourront bénéficier de ce tarif que pendant 2 ans. Enfin les autorités new-yorkaises prennent en compte les ménages à faible revenu qui comptent aux alentours de 600000 en exigeant à Altice de leur offrir un abonnement à 14,99 dollars le mois avec un débit de 30 Mbit/s.
Altice a aussi notifié aux autorités locales son vœu d’optimiser considérablement la qualité des différentes offres internet de Cablevision sur l’intégralité des zones dont se charge le câblo-opérateur.
Les autorités new-yorkaises ont donné leur aval pour le rachat de Cablevision par Altice en imposant plusieurs conditions que le consortium luxembourgeois est tenu de respecter. D’abord Altice est obligé de céder les 25 % de ses 450 millions d’économies escomptés pour ses opérations sur cinq ans aux abonnés. Durant quatre ans il est formellement interdit à Altice de remercier ses agents qui sont en relation immédiate avec les clients de l’État. Ensuite Altice est tenu d’ici fin 2017 de faire passer le débit descendant de son réseau de 100 Mbit/s à 300 Mbit/s.
Pour son offre à bas coût il va le doubler à 10 Mbit/s en offrant à ses anciens clients des tarifs à 24,95 dollars chaque mois durant 3 ans alors que ses nouveaux clients ne pourront bénéficier de ce tarif que pendant 2 ans. Enfin les autorités new-yorkaises prennent en compte les ménages à faible revenu qui comptent aux alentours de 600000 en exigeant à Altice de leur offrir un abonnement à 14,99 dollars le mois avec un débit de 30 Mbit/s.
Altice a aussi notifié aux autorités locales son vœu d’optimiser considérablement la qualité des différentes offres internet de Cablevision sur l’intégralité des zones dont se charge le câblo-opérateur.
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