Bonne nouvelle : 200 000 emplois sont créés chaque mois en moyenne aux Etats Unis. Mauvaise nouvelle : La FED (Federal Reserve System), la banque centrale américaine a décidé de diminuer le montant de ses chèques destinés à relever l’économie du pays. Est-ce une si mauvaise nouvelle ?
Un marché de l’emploi compliqué
Ces derniers temps, le secteur privé n’a pas hésité à créer des emplois en masse. Pourtant si l’on analyse de très près les données du chômage américain de ce mois d’octobre, les demandeurs d’emplois sont toujours de plus en plus nombreux à s’inscrire. Et le chômage augmente de manière générale s’il l’on comptabilise les destructions d’emplois soustraits aux créations.
Toutefois, la hausse des derniers demandeurs d’emplois semble avant tout due aux fonctionnaires fédéraux en congé sans solde. Depuis, ces derniers sont repartis au travail.
C’est tout de même un fait, les Etats Unis recensent plus de 11 milllions de chômeurs, ce qui représente un peu plus de 7% de la population américaine.
Une stratégie économique américaine qui pourrait payer à court terme
Contrairement à l’Europe, les Etats-Unis ont décidé de désendetter tout d’abord la dette privée avant de s’attaquer à la dette publique. Cette manière n’est pas séquentielle, mais simultanée pour l’Union Européenne qui réduit à la fois la dette publique et la dette privée.
La côte de popularité du Président Obama peut effectivement être faible puisque la dette publique ne réduit pas, ou peu. Et justement, cette tactique de désendetter le secteur privé est en train de générer des emplois de manière relative. Et tout pèse sur la balance extérieure, puisque ce sont bien les entreprises privées qui vont redresser puis maintenir des exportations.
La concentration sur le secteur privé va donc s’observer plus rapidement qu’en Europe où l’intervention semble plus diluée et donc moins flagrante. Cela n’indique pas forcément que la stratégie européenne ne fonctionne pas. Les résultats seront sans doute plus lents à observer.
Pourquoi une telle décision de la FED ?
Dès lors qu’une diminution de l’emploi est observable, et c’est ainsi que l’a interprété la FED, en connaissance des fonctionnaires fédéraux qui reviennent d’un mois à l’autre à une activité professionnelle ; cela constitue un indicateur suffisamment important pour prendre la décision de réduire le montant des liquidités allouées qui permettent au pays de remonter. C’est ainsi que la FED a décidé de réduire de 85 milliards de dollars le rachat d’actifs.
Effectivement, il n’y a plus lieu de financer tout autant l’économie américaine si le secteur privé reprend de la vigueur. Il est évident que la banque centrale ne va pas du tout vouloir financer les entreprises du pays, alors qu’elles sont en mesure de le faire par elles-mêmes.
La mesure peut sembler tout à fait hâtive, mais c’est une manière d’autonomiser davantage le nouveau paysage des entreprises américaines, sans tomber dans l’addiction à une injection de cash.
Ces derniers temps, le secteur privé n’a pas hésité à créer des emplois en masse. Pourtant si l’on analyse de très près les données du chômage américain de ce mois d’octobre, les demandeurs d’emplois sont toujours de plus en plus nombreux à s’inscrire. Et le chômage augmente de manière générale s’il l’on comptabilise les destructions d’emplois soustraits aux créations.
Toutefois, la hausse des derniers demandeurs d’emplois semble avant tout due aux fonctionnaires fédéraux en congé sans solde. Depuis, ces derniers sont repartis au travail.
C’est tout de même un fait, les Etats Unis recensent plus de 11 milllions de chômeurs, ce qui représente un peu plus de 7% de la population américaine.
Une stratégie économique américaine qui pourrait payer à court terme
Contrairement à l’Europe, les Etats-Unis ont décidé de désendetter tout d’abord la dette privée avant de s’attaquer à la dette publique. Cette manière n’est pas séquentielle, mais simultanée pour l’Union Européenne qui réduit à la fois la dette publique et la dette privée.
La côte de popularité du Président Obama peut effectivement être faible puisque la dette publique ne réduit pas, ou peu. Et justement, cette tactique de désendetter le secteur privé est en train de générer des emplois de manière relative. Et tout pèse sur la balance extérieure, puisque ce sont bien les entreprises privées qui vont redresser puis maintenir des exportations.
La concentration sur le secteur privé va donc s’observer plus rapidement qu’en Europe où l’intervention semble plus diluée et donc moins flagrante. Cela n’indique pas forcément que la stratégie européenne ne fonctionne pas. Les résultats seront sans doute plus lents à observer.
Pourquoi une telle décision de la FED ?
Dès lors qu’une diminution de l’emploi est observable, et c’est ainsi que l’a interprété la FED, en connaissance des fonctionnaires fédéraux qui reviennent d’un mois à l’autre à une activité professionnelle ; cela constitue un indicateur suffisamment important pour prendre la décision de réduire le montant des liquidités allouées qui permettent au pays de remonter. C’est ainsi que la FED a décidé de réduire de 85 milliards de dollars le rachat d’actifs.
Effectivement, il n’y a plus lieu de financer tout autant l’économie américaine si le secteur privé reprend de la vigueur. Il est évident que la banque centrale ne va pas du tout vouloir financer les entreprises du pays, alors qu’elles sont en mesure de le faire par elles-mêmes.
La mesure peut sembler tout à fait hâtive, mais c’est une manière d’autonomiser davantage le nouveau paysage des entreprises américaines, sans tomber dans l’addiction à une injection de cash.
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