Le groupe Engie reste toujours sur sa position quant à sa participation dans Suez. En effet, la direction du groupe français d’électricité et de gaz ne compte nullement vendre ses parts de capital au sein de Suez. Pour rappel Engie détient près de 32 % de part dans le capital du groupe Suez qui occupe la deuxième place mondiale dans le traitement des déchets et de l’eau. Dans cette lignée, une source bien avertie et proche du dossier, a annoncé mardi que le conseil d’administration du groupe Suez n’a nullement intention d’avoir le contrôle de l’entreprise Suez.
Une déclaration officielle attendue va avoir lieu
D’après l’agence de Presse Reuters et sa source, à l’état actuel des choses, la direction d’Engie maintient sa position de ne rien céder de ses parts dans le groupe Suez. Cette question a été d’ailleurs définie telle qu’elle lors du conseil d’administration du groupe, à l’ordre du jour. Des informations également annoncées en premier lieu par le journal Les Échos et qu’un porte-parole du groupe Engie n’a nullement souhaité relater. Toujours, la source proche du dossier évoque qu’il s’agit d’une volonté prise par défaut parce qu’Engie ne dispose pas réellement des moyens d’acquérir. Bien que les dettes du groupe aient été entièrement couvertes, des interrogations subsistent toujours sur ses capacités réelles. La source poursuit et regrette fortement que cette décision ait été rendue publique par des fuites avant toute déclaration officielle.
Des annonces qui arrivent en des moments particuliers
Les annonces effectuées surviennent en des moments particuliers ou le groupe Engie prévoit la présentation d’un nouveau schéma stratégique prévu vers la fin du mois de février. Pendant ce temps, le groupe Suez entend renouveler sa direction et trouver un successeur à Gérard Mestrallet président du conseil et Jean-Louis Chaussade, directeur général qui doivent partir à la retraite dans un an. Les échos qui tournent sur les 32 % des parts détenues par Engie dans Suez sont entendus depuis que la société sous la direction d’Isabelle Kocher a vu l’expiration d’un pacte d’actionnaires concernant le contrôle du groupe en 2013. Au même moment, la possibilité d’un départ d’Engie du groupe Suez et d’un éventuel contrôle de celle-ci par son grand concurrent Veolia a fait son apparition dans des notes d’experts. De son côté, Engie se dit très satisfait de son intégration dans Suez. Lundi, lors de la clôture, les 32% détenus dans Suez ont été estimés à environ 24 milliards d’euros.