Un dossier paru dans le magazine Option Finance du mois de mars 2015 s'intéresse à la lutte contre la corruption en France et dans le monde.
Le dossier d'Option Finance consacré à la corruption, et particulièrement complet, propose un article qui traite de l'étalonnage du système anti-corruption. Partant du constat que le programme de compliance est aujourd'hui incontournable dans le dispositif de gestion des risques des entreprises, l'article détaille les composantes nécessaires ou souhaitables des programmes anti-corruption dans les entreprises.
Une étude récente menée par la commission anti-corruption d'ICC France avec la société Mazars dénombre l'existence de 120 programmes anti-corruption au sein des entreprises françaises. Ceux-ci sont en général composés "de l’ensemble des éléments de contrôle interne relatifs à la prévention et au traitement de ce risque - structures, systèmes, process et procédures - ainsi que de l’organisation et des contrôles mis en place en interne pour s’assurer de sa correcte diffusion et application."
Pour être efficace, un tel programme doit non seulement être en conformité avec les textes et pratiques mais aussi être communiqué très largement au sein de l'organisation et s'appliquer à toutes ses activités. Sa mise en œuvre doit en outre être très contrôlée sur le principe de la tolérance zéro.
Un des principaux écueils dans lequel ce type de démarche peut tomber est l'excès de procédures et de contrôles qui viendraient empêcher le bon déroulement des "affaires" de l'entreprise. Aussi, selon Option Finance, " Pour que le dispositif soit pleinement efficace, et assimilé par l’ensemble des acteurs de l’organisation, il doit être adapté à la culture de l’entreprise et ajusté à sa réalité opérationnelle, à son modèle économique, à ses enjeux et surtout à la nature et aux caractéristiques des risques auxquels elle est confrontée. Il appartient alors aux entreprises, et à leurs dirigeants, de positionner le «curseur» sur chaque thématique en fonction de leur appréciation et de leur sensibilité à ces mêmes risques."
Pour autant, le programme anti-corruption peut être agi comme un avantage compétitif de l'entreprise, créateur de valeur. D'où l'intérêt de faire intervenir un tiers indépendant pour le certifier et signifier aux parties prenantes que ce programme est conforme aux meilleures pratiques. Le regard externe pourra en effet "dresser un état des lieux des risques auxquels la société est exposée et de leur couverture, faire un diagnostic de l’efficacité et de l’adéquation du dispositif et mettre en évidence des zones d’amélioration et de renforcement de la conception et de la mise en œuvre."
Une étude récente menée par la commission anti-corruption d'ICC France avec la société Mazars dénombre l'existence de 120 programmes anti-corruption au sein des entreprises françaises. Ceux-ci sont en général composés "de l’ensemble des éléments de contrôle interne relatifs à la prévention et au traitement de ce risque - structures, systèmes, process et procédures - ainsi que de l’organisation et des contrôles mis en place en interne pour s’assurer de sa correcte diffusion et application."
Pour être efficace, un tel programme doit non seulement être en conformité avec les textes et pratiques mais aussi être communiqué très largement au sein de l'organisation et s'appliquer à toutes ses activités. Sa mise en œuvre doit en outre être très contrôlée sur le principe de la tolérance zéro.
Un des principaux écueils dans lequel ce type de démarche peut tomber est l'excès de procédures et de contrôles qui viendraient empêcher le bon déroulement des "affaires" de l'entreprise. Aussi, selon Option Finance, " Pour que le dispositif soit pleinement efficace, et assimilé par l’ensemble des acteurs de l’organisation, il doit être adapté à la culture de l’entreprise et ajusté à sa réalité opérationnelle, à son modèle économique, à ses enjeux et surtout à la nature et aux caractéristiques des risques auxquels elle est confrontée. Il appartient alors aux entreprises, et à leurs dirigeants, de positionner le «curseur» sur chaque thématique en fonction de leur appréciation et de leur sensibilité à ces mêmes risques."
Pour autant, le programme anti-corruption peut être agi comme un avantage compétitif de l'entreprise, créateur de valeur. D'où l'intérêt de faire intervenir un tiers indépendant pour le certifier et signifier aux parties prenantes que ce programme est conforme aux meilleures pratiques. Le regard externe pourra en effet "dresser un état des lieux des risques auxquels la société est exposée et de leur couverture, faire un diagnostic de l’efficacité et de l’adéquation du dispositif et mettre en évidence des zones d’amélioration et de renforcement de la conception et de la mise en œuvre."
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