Organisation et ressources humaines
Une année exceptionnelle ! Ainsi a parlé le colosse saoudien de l’énergie pour qualifier et évoquer le bénéfice qui, tout compte fait, a surpassé même les niveaux d’avant pandémie. Le géant de l’or noir saoudien a pourtant précisé que les projections sont hasardeuses présentement, compte tenu des incertitudes occasionnées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La compagnie pétrolière saoudienne, Aramco a annoncé un bénéfice net de cent dix milliards de dollars soit 99 milliards d’euros en 2021 contre 49 milliards un an auparavant.
Aramco avait avancé en 2019 un bénéfice net de 82,2 milliard de dollars avant que le coronavirus ne frappe les marchés avec des pertes lourdes pour les secteurs du pétrole et de l’aéronautique également.
La sortie d’Aramco intervient dans un contexte de conflit et de remous graves au niveau des marchés du pétrole. Cet état de tension explique la hausse vertigineuse des cours du pétrole, qui intervient seulement quelques heures après une autre attaque des rebelles du Yémen qui est un pays voisin contre les installations d’Aramco. Une réduction de la production a d’ailleurs été notée après une attaque contre la raffinerie YASREF. Mais le ministre a annoncé que le manque à gagner sera comblé par les stocks. Les attaques des rebelles Houthis en 2019 contre deux installations d’Aramco dans la région Est, ont diminué de moitié la production de bruit du royaume.
Pour essayer de régler le conflit au Yémen, un groupement formé de six pétromonarchies sous la dénomination du conseil de coopération du golfe a programmé des discussions qui auront lieu à Riad à partir du 29 mars.
Cependant les Houthis bien que n’étant pas opposés au principe des discussions, refusent de se rendre dans un pays hostile, ou plus précisément, ce qu’ils appellent territoire « ennemi », une invite visiblement, au choix d’un pays neutre.
Pour essayer de régler le conflit au Yémen, un groupement formé de six pétromonarchies sous la dénomination du conseil de coopération du golfe a programmé des discussions qui auront lieu à Riad à partir du 29 mars.
Cependant les Houthis bien que n’étant pas opposés au principe des discussions, refusent de se rendre dans un pays hostile, ou plus précisément, ce qu’ils appellent territoire « ennemi », une invite visiblement, au choix d’un pays neutre.
Une nouvelle option vers le gaz
Amin Nasser, en sa qualité de PDG d'Aramco, a, dans un communiqué, parlé d’une année exceptionnelle pour sa société compte tenu des résultats financiers, des opérationnels, des investissements et autres réalisations futures, malgré un contexte mondial critique, exacerbé par la pandémie. Pour le patron d'Aramco, ce sont de bonnes performances témoignant d’une grande rigueur budgétaire, d’une adaptabilité et d’une souplesse vis-à-vis des conditions du marché et de la stratégie de croissance dans le long terme.
Amin Nasser reconnaît toutefois que des perspectives restent très mitigées à cause de plusieurs facteurs macro-économiques et géopolitiques. Les dépenses d’investissement, selon Aramco,se sont élevées en 2021 à 31,9 milliards de dollars, soit une augmentation de 18% par rapport à 2020. La firme prévoit entre 40 et 50 millions de dollars en dépenses d’investissement en 2022 et une nouvelle croissance jusqu’au milieu des dix prochaines années. A cause de l’invasion de l’Ukraine qui a chamboulé et affecté les approvisionnements mondiaux en pétrole, les prix ont flambé et dépassé 100 dollars le baril.
Amin Nasser, en sa qualité de PDG d'Aramco, a, dans un communiqué, parlé d’une année exceptionnelle pour sa société compte tenu des résultats financiers, des opérationnels, des investissements et autres réalisations futures, malgré un contexte mondial critique, exacerbé par la pandémie. Pour le patron d'Aramco, ce sont de bonnes performances témoignant d’une grande rigueur budgétaire, d’une adaptabilité et d’une souplesse vis-à-vis des conditions du marché et de la stratégie de croissance dans le long terme.
Amin Nasser reconnaît toutefois que des perspectives restent très mitigées à cause de plusieurs facteurs macro-économiques et géopolitiques. Les dépenses d’investissement, selon Aramco,se sont élevées en 2021 à 31,9 milliards de dollars, soit une augmentation de 18% par rapport à 2020. La firme prévoit entre 40 et 50 millions de dollars en dépenses d’investissement en 2022 et une nouvelle croissance jusqu’au milieu des dix prochaines années. A cause de l’invasion de l’Ukraine qui a chamboulé et affecté les approvisionnements mondiaux en pétrole, les prix ont flambé et dépassé 100 dollars le baril.
Dernières notes