Pour certains analystes, les experts de la Banque centrale européenne devront se prononcer sur une prochaine baisse de taux, ou encore en discuter pour une prise de décision. Le climat actuel est tendu au sein de la zone à cause des nombreux conflits. La réunion passée avait pour objectif de clarifier les préjugés dont souffrait l’institution en termes du manque d’instruments économiques. Lors de récentes apparitions, Mario Draghi avait annoncé de possibles réductions de taux, ce qui a suscité du bruit sur le marché. Pour un économiste qui donne son avis, la surprise serait qu’il n’y ait pas de rabais de taux à la suite de la prochaine réunion du comité.
Avant la fin du troisième trimestre ?
Depuis 2016, le taux du crédit était resté statistique, et pour les dirigeants de cette institution de régulation européenne, le mois de septembre sera idéal pour la baisse de ce taux. Pour apaiser les esprits, la BCE devrait lors de sa réunion prochaine, décider de stabiliser le pourcentage de crédit ou de le réduire, la deuxième option à laquelle beaucoup d’investisseurs le plus. La réunion de septembre pourra permettre à la BCE de ramener le taux à -0,50% au lieu de -0,40%. Pour les banques qui ont des excédents dans leur trésorerie, elles peuvent les placer auprès de la BCE qui devra à son tour les rémunérer en conséquence. Le constat est que les banques préfèrent faire des prêts lorsque la trésorerie est déficitaire parce trop coûteuse auprès de la BCE. Pour la prochaine session de la BCE, les discussions tourneront autour d’un système de pourcentages négatifs par piliers, et dont le plus bas taux ne porterait atteinte qu’à une partie des dépôts effectués. Pour d’autres analystes et économistes, la prochaine réunion devrait permettre de dévoiler un plan complexe lui permettant de jouer pleinement son rôle.
Quelles sont les actions à mener ?
La progression dans la zone euro aurait été réduite au deuxième trimestre avant de décoller à petits pas au troisième trimestre grâce à certains pays comme l’Espagne et la France. Il est aussi important de noter que les conflits entre Américains et chinois ont aussi un impact sur l’économie de la zone dont les objectifs de croissances devront être revus à la baisse. Si la BCE planifiait une croissance à 2%, cet objectif risque de ne pas être atteint. Pour l’heure, la situation oblige l’actuel directeur de la BCE de se prononcer le plus tôt possible afin que les marchés prennent leurs dispositions. Avant de quitter ses fonctions, Mario Draghi devra faire plus de tact pour résoudre cette situation. C’est même l’une des raisons pour lesquelles la venue de Christine Lagarde à la tête de cette institution est bien accueillie par plusieurs, parce qu’elle semble avoir plus d’atouts dans les processus de négociations. La BCE devra alors faire preuve de proactivité dans cette situation afin de ne pas créer beaucoup de chocs, mais plutôt tendre à pourvoir des solutions durables.