Une dette de 6,4 milliards d'euros à la fin de 2022.
 
Le groupe Casino, qui emploie environ 200 000 personnes dans le monde, dont 50 000 en France sous des enseignes bien connues telles que Monoprix, Franprix et Grupo de Acucar, faisait face à une dette colossale de 6,4 milliards d'euros à la fin de l'année 2022. La restructuration de cette dette a été rendue possible grâce à une offre de rachat émanant du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, du Français Marc Ladreit de Lacharrière, et du fonds britannique Attestor.

Dans un communiqué officiel, le distributeur basé à Saint-Étienne a annoncé l'ouverture des procédures de sauvegarde accélérée au bénéfice de Casino, Guichard-Perrachon, et certaines de ses filiales. Cette démarche vise à mettre en œuvre le plan de restructuration du groupe, qui avait été approuvé lors d'un accord de principe en juillet, suivi d'un accord contraignant en octobre. Ce plan prévoit la réduction significative de la dette de Casino et l'apport de 1,2 milliard d'euros en fonds frais par les repreneurs, sous certaines conditions.

Les sacrifices nécessaires.
 
Pour mettre en œuvre ce plan de restructuration, des mesures importantes seront prises, notamment la cession des activités de Casino en Amérique latine, où travaillent la majorité des employés du groupe. De plus, ce plan entraînera la perte de contrôle du groupe par son actuel PDG, Jean-Charles Naouri.
 
En conclusion, le groupe Casino entreprend des actions radicales pour sortir de ses difficultés financières. La procédure de sauvegarde accélérée est un élément clé de ce processus, visant à mettre en œuvre la restructuration de la dette et à permettre aux repreneurs d'injecter de nouveaux capitaux. Ces mesures nécessiteront des sacrifices importants, notamment la cession d'activités majeures en Amérique latine et la perte de contrôle par l'actuel PDG.