Un site de seconde main réservé aux produits de la marque

Pour répondre à ces critiques, Shein, fondé en 2012, cherche à améliorer sa réputation auprès des instances et des consommateurs. Donald Tang, président exécutif du groupe, a annoncé que Shein lancera son propre site de seconde main, Shein Exchange, d'ici juillet 2024. « Nous voulons encourager nos clients à adopter des pratiques de consommation plus durables tout en leur offrant une plateforme facile d'accès pour revendre leurs vêtements Shein », a-t-il déclaré.
Shein Exchange vise à « favoriser l'économie circulaire ». Les utilisateurs pourront revendre et acheter des vêtements d'occasion, mais uniquement ceux fabriqués par Shein. « L'historique d'achat étant enregistré, il suffit d'un clic pour revendre un produit », explique Donald Tang. Les utilisateurs n'auront qu'à photographier et décrire leur article pour le mettre en vente sur la plateforme.

Attirer de nouveaux consommateurs

La France n'est pas le premier pays à accueillir Shein Exchange. Le géant de la fast fashion l'a déjà lancé aux États-Unis, où la plateforme compte 4 millions d'utilisateurs, selon Donald Tang. En lançant ce site de seconde main, Shein espère attirer encore plus de consommateurs en capitalisant sur sa notoriété et son vaste catalogue de produits, qui s'élargit chaque jour de plus de 7 200 nouvelles références.
Donald Tang souligne que, contrairement à d'autres enseignes qui produisent en grande quantité et accumulent des stocks invendus, Shein ne produit que ce que ses clients demandent. Cette approche permet à l'entreprise de maintenir une production alignée avec la demande réelle, réduisant ainsi le gaspillage.
Avec Shein Exchange, le géant chinois espère non seulement améliorer son image mais aussi renforcer sa position sur le marché en offrant une solution durable et accessible pour la revente de ses produits.