Chute en bourse depuis le début de l'année

Depuis le 2 janvier, Apple connaît son plus mauvais début en bourse depuis 2019, remettant en question sa position dominante acquise en juillet 2022. La valeur de l'action a fortement chuté, accentuée par deux révisions à la baisse successives de la part d'analystes.
 
Barclays a récemment abaissé sa recommandation, passant de "neutre" à "sous-pondérer" avec un objectif de cours à 160 dollars. Les inquiétudes se concentrent sur une potentielle faiblesse de la demande pour les produits d'Apple, y compris l'iPhone et le Mac, en 2024, en raison d'une situation macroéconomique instable en Chine.

Révision de la recommandation par Piper Sandler

Piper Sandler a suivi le mouvement en rétrogradant le titre d'Apple de "surpondérer" à "neutre". Les préoccupations portent sur les stocks de combinés en début d'année et une perception que les taux de croissance des ventes unitaires ont atteint leur pic, avec les combinés représentant environ 51% du chiffre d'affaires total.
 
La situation s'est encore compliquée avec les prévisions à la baisse de Foxconn, l'un des principaux fournisseurs d'Apple, signalant une diminution de son chiffre d'affaires au premier trimestre par rapport à l'année précédente. Foxconn attribue ce déclin à une demande en berne sur le marché des produits électroniques grand public, dont les smartphones.

Stabilité en bourse, mais menace sur la capitalisation

Malgré une stabilité actuelle à Wall Street, l'action d'Apple a vu sa capitalisation chuter à 2 898 milliards de dollars, réduisant son avance sur Microsoft, qui affiche une capitalisation de 2 754 milliards. La concurrence s'intensifie, notamment avec la croissance de Microsoft grâce à l'essor de l'intelligence artificielle, marquée par un investissement de 13 milliards de dollars dans OpenAI, le créateur de ChatGPT.