Lorsqu'on parle de risque en ces temps de crise, on parle essentiellement de risques financiers. Chaque décision peut entraîner une catastrophe, aussi il est indispensable de savoir évaluer le risque et d'anticiper les actions à mener pour réduire les impacts d'une mauvaise décision.
Estimer le risque d'un actif
À chaque décision d'investissement, sa part de risque. En effet, lorsqu'on investit de l'argent, le risque zéro n'existe pas, et l'incertitude doit être accompagnée par une évaluation des impacts positifs et négatifs d'une décision. Le risque d'un actif composant un portefeuille étant variable selon son rendement, la mesure de son facteur risque doit inclure ses variances. Ainsi, actif par actif, le facteur risque d'un porte-feuille peut être déterminé. Néanmoins, il reste variable, car chaque actif se modifie et de surcroît, de manière non proportionnelle. De plus, il faut ajouter à cela les relations qui existent entre les différents actifs du portefeuille, et la covariance qui subsiste entre eux. Ainsi, une covariance est considérée comme positive, lorsque les rendements des actifs en relation sont identiques, et négative s’ils sont différents. C'est ce modèle d'évaluation des risques financiers qui est majoritairement utilisé, car il permet de détecter tous les mouvements du marché et leurs origines, d’où un meilleur contrôle. Mais certains chercheurs remettent en cause le bien-fondé de la rationalité de cette évaluation.
Le MEDAF remit en cause
Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) permet d'analyser avec une grande précision les variations du marché et donc de prédire les impacts de décision. Or, sa rationalité est remise en cause par certains chercheurs, car elle induit un facteur risque supplémentaire. Selon ces chercheurs qui ont d'ailleurs publié un ouvrage intitulé "L'économiste irrationnel est-il une nouvelle espèce de savant fou ?", économie et rationalité ne font pas bon ménage. Ainsi, dans la mesure des risques, l'irrationalité devrait être le facteur d'analyse prédominant, car c'est elle qui caractérise le comportement d'une entreprise et de l’économie. La crise de 2008 a d'ailleurs montré à quel point l'économie était imprédictible dans la rationalité, c'est pour cette raison que le concept d'analyse irrationnelle prend de l'importance. En outre, ce sont les croyances standard des acteurs économiques sur leur environnement qui prédéfinissent le caractère rationnel des variations économiques. Mais ces acteurs sont eux même irrationnels. Ainsi, l'analyse du risque se fait sur un modèle de croyance rationnelle qui va prédire un état futur qui, lui, se construit par des changements irrationnels. Le risque s'en trouve donc non mesuré, et ce, sans compter l'aspect cognitif des décisions.
Évaluation des risques et émotions
Aucune décision ne se prend sans un pincement au cœur lorsque le risque existe. C'est pour évacuer l'irrationalité des émotions que des analyses rationnelles sont indispensables. Cependant, comme nous venons de le voir, l'irrationalité pourrait bien être un meilleur outil de mesure des risques. Alors, comment trouver le juste milieu entre analyses rationnelles et irrationnelles ? La question n'est pas simple, mais le livre "L'économiste irrationnel est-il une nouvelle espèce de savant fou ?" apporte son lot de réponses. On en retire notamment que la sensibilisation des gestionnaires en matière d'événements irrationnels pourrait œuvrer à une meilleure gestion des risques. En effet, en considérant l'improbabilité d'un événement, autrement dit une improbabilité définie par une approche rationnelle, cet événement ne bénéficie d'aucune attention de la part du gestionnaire. Or, lorsqu'on prend conscience que les événements irrationnels ont plus de risque d'arriver que les rationnels, la perspective de désastre augmente. C'est ainsi qu'une mesure rationnelle du risque n'est en fait pas fiable, et c’est pourquoi les gestionnaires devraient inclure l’irrationalité dans leurs décisions.
À chaque décision d'investissement, sa part de risque. En effet, lorsqu'on investit de l'argent, le risque zéro n'existe pas, et l'incertitude doit être accompagnée par une évaluation des impacts positifs et négatifs d'une décision. Le risque d'un actif composant un portefeuille étant variable selon son rendement, la mesure de son facteur risque doit inclure ses variances. Ainsi, actif par actif, le facteur risque d'un porte-feuille peut être déterminé. Néanmoins, il reste variable, car chaque actif se modifie et de surcroît, de manière non proportionnelle. De plus, il faut ajouter à cela les relations qui existent entre les différents actifs du portefeuille, et la covariance qui subsiste entre eux. Ainsi, une covariance est considérée comme positive, lorsque les rendements des actifs en relation sont identiques, et négative s’ils sont différents. C'est ce modèle d'évaluation des risques financiers qui est majoritairement utilisé, car il permet de détecter tous les mouvements du marché et leurs origines, d’où un meilleur contrôle. Mais certains chercheurs remettent en cause le bien-fondé de la rationalité de cette évaluation.
Le MEDAF remit en cause
Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) permet d'analyser avec une grande précision les variations du marché et donc de prédire les impacts de décision. Or, sa rationalité est remise en cause par certains chercheurs, car elle induit un facteur risque supplémentaire. Selon ces chercheurs qui ont d'ailleurs publié un ouvrage intitulé "L'économiste irrationnel est-il une nouvelle espèce de savant fou ?", économie et rationalité ne font pas bon ménage. Ainsi, dans la mesure des risques, l'irrationalité devrait être le facteur d'analyse prédominant, car c'est elle qui caractérise le comportement d'une entreprise et de l’économie. La crise de 2008 a d'ailleurs montré à quel point l'économie était imprédictible dans la rationalité, c'est pour cette raison que le concept d'analyse irrationnelle prend de l'importance. En outre, ce sont les croyances standard des acteurs économiques sur leur environnement qui prédéfinissent le caractère rationnel des variations économiques. Mais ces acteurs sont eux même irrationnels. Ainsi, l'analyse du risque se fait sur un modèle de croyance rationnelle qui va prédire un état futur qui, lui, se construit par des changements irrationnels. Le risque s'en trouve donc non mesuré, et ce, sans compter l'aspect cognitif des décisions.
Évaluation des risques et émotions
Aucune décision ne se prend sans un pincement au cœur lorsque le risque existe. C'est pour évacuer l'irrationalité des émotions que des analyses rationnelles sont indispensables. Cependant, comme nous venons de le voir, l'irrationalité pourrait bien être un meilleur outil de mesure des risques. Alors, comment trouver le juste milieu entre analyses rationnelles et irrationnelles ? La question n'est pas simple, mais le livre "L'économiste irrationnel est-il une nouvelle espèce de savant fou ?" apporte son lot de réponses. On en retire notamment que la sensibilisation des gestionnaires en matière d'événements irrationnels pourrait œuvrer à une meilleure gestion des risques. En effet, en considérant l'improbabilité d'un événement, autrement dit une improbabilité définie par une approche rationnelle, cet événement ne bénéficie d'aucune attention de la part du gestionnaire. Or, lorsqu'on prend conscience que les événements irrationnels ont plus de risque d'arriver que les rationnels, la perspective de désastre augmente. C'est ainsi qu'une mesure rationnelle du risque n'est en fait pas fiable, et c’est pourquoi les gestionnaires devraient inclure l’irrationalité dans leurs décisions.
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