On ne présente plus l'innovation frugale, démarche consistant à répondre à un besoin de la manière la plus simple et efficace possible en utilisant un minimum de moyens. Souvent résumée par le fait de fournir des solutions de qualité à bas coût ou d'innover mieux avec moins, elle tire son origine du concept indien Jugaad.
C'est précisément un consultant français en innovation et en leadership, d'origine indienne, qui est l'un des plus fervents promoteurs de la démarche. Dans son premier livre intitulé "L'innovation jugaad, redevenons ingénieux" (édition Diateino), Navi Radjou décrit les six principes de l'innovation jugaad, ainsi que de nombreux exemples de mise en pratique de cet état d'esprit résilient et créatif dans le monde entier, dans différents secteurs d'activités.
En France, certaines entreprises ont déjà opté pour cette démarche d'innovation nouvelle, et développé des solutions ingénieuses et génératrices de forte croissance : c'est le cas d'Accenture, Alcatel, Renault-Nissan, L'Oréal, Lafarge, Air Liquide, Saatchi & Saatchi + Duke et de la SNCF. Ainsi, les structures et processus industriels de l'après-guerre - gros budgets R&D, hiérarchies, etc. - ne sont plus complètement adaptés au monde complexe dans lequel nous vivons, indique Navi Radjou.
Le consultant a publié en mars 2015 un deuxième ouvrage intitulé "L'innovation frugale. Comment faire mieux avec moins" (édition Diateino). Dans une interview accordée à l'Express, l'auteur explique comment mettre en place une telle démarche dans l'entreprise : "D'abord, il faut simplifier au maximum les produits et les services. Plus un produit est complexe, plus il nécessite des ressources pour le développer. Les entreprises doivent passer du temps à identifier les besoins des clients pour y répondre de manière précise, et non plus "se faire plaisir" avec de la technologie pour de la technologie. Il faut savoir rester modeste dans son offre. Un autre levier, c'est la flexibilité. Le temps est une ressource rare. L'internet des objets permet aujourd'hui de mieux utiliser les actifs en réduisant l'inefficacité et la consommation énergétique des chaînes de production. La ressource humaine aussi doit devenir plus agile. Une façon de devenir frugal, c'est de donner plus de pouvoir aux salariés."
Pour Navi Radjou, les organisations doivent se diriger vers l'empowerment, c'est à dire la responsabilisation des collaborateurs. Il met l'accent sur le fait d'accorder davantage de confiance aux équipes, et notamment celles qui opèrent sur le terrain. Il en résultera un gain en agilité, en efficacité et en temps.
En France, certaines entreprises ont déjà opté pour cette démarche d'innovation nouvelle, et développé des solutions ingénieuses et génératrices de forte croissance : c'est le cas d'Accenture, Alcatel, Renault-Nissan, L'Oréal, Lafarge, Air Liquide, Saatchi & Saatchi + Duke et de la SNCF. Ainsi, les structures et processus industriels de l'après-guerre - gros budgets R&D, hiérarchies, etc. - ne sont plus complètement adaptés au monde complexe dans lequel nous vivons, indique Navi Radjou.
Le consultant a publié en mars 2015 un deuxième ouvrage intitulé "L'innovation frugale. Comment faire mieux avec moins" (édition Diateino). Dans une interview accordée à l'Express, l'auteur explique comment mettre en place une telle démarche dans l'entreprise : "D'abord, il faut simplifier au maximum les produits et les services. Plus un produit est complexe, plus il nécessite des ressources pour le développer. Les entreprises doivent passer du temps à identifier les besoins des clients pour y répondre de manière précise, et non plus "se faire plaisir" avec de la technologie pour de la technologie. Il faut savoir rester modeste dans son offre. Un autre levier, c'est la flexibilité. Le temps est une ressource rare. L'internet des objets permet aujourd'hui de mieux utiliser les actifs en réduisant l'inefficacité et la consommation énergétique des chaînes de production. La ressource humaine aussi doit devenir plus agile. Une façon de devenir frugal, c'est de donner plus de pouvoir aux salariés."
Pour Navi Radjou, les organisations doivent se diriger vers l'empowerment, c'est à dire la responsabilisation des collaborateurs. Il met l'accent sur le fait d'accorder davantage de confiance aux équipes, et notamment celles qui opèrent sur le terrain. Il en résultera un gain en agilité, en efficacité et en temps.
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