Organisation et ressources humaines
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, annonce la prolongation jusqu'en 2026 de l'accord permettant aux entreprises de reporter leurs échéances de prêts garantis par l'État, une démarche facilitée par la Médiation du crédit.
Un signal préoccupant pour les PME
Dans un contexte de défaillances croissantes des PME, Bruno Le Maire a décidé dimanche de prolonger de trois ans, jusqu'en 2026, l'accord de restructuration des prêts garantis par l'État (PGE). Cet accord, signé entre Bercy, la Banque de France, et la Fédération bancaire française, offre aux petites et moyennes entreprises la possibilité de repousser, de manière rapide, confidentielle, et amiable, la date de remboursement de leurs prêts.
Dans un contexte de défaillances croissantes des PME, Bruno Le Maire a décidé dimanche de prolonger de trois ans, jusqu'en 2026, l'accord de restructuration des prêts garantis par l'État (PGE). Cet accord, signé entre Bercy, la Banque de France, et la Fédération bancaire française, offre aux petites et moyennes entreprises la possibilité de repousser, de manière rapide, confidentielle, et amiable, la date de remboursement de leurs prêts.
Une procédure simplifiée et prudente
La procédure, gérée par la Médiation du crédit, a été instaurée en 2022 et avait déjà été prolongée une première fois en 2023, mais seulement pour un an. Cette nouvelle extension vise à couvrir la période jusqu'à la fin de la majorité des échéances des PGE accordés. Bien que les autorités minimisent les inquiétudes, soulignant que la plupart des entreprises ont honoré leurs remboursements en 2022 et 2023, la mesure intervient dans un contexte où les défaillances d'entreprises ont augmenté de 34% en 2023, selon la Banque de France.
La procédure, gérée par la Médiation du crédit, a été instaurée en 2022 et avait déjà été prolongée une première fois en 2023, mais seulement pour un an. Cette nouvelle extension vise à couvrir la période jusqu'à la fin de la majorité des échéances des PGE accordés. Bien que les autorités minimisent les inquiétudes, soulignant que la plupart des entreprises ont honoré leurs remboursements en 2022 et 2023, la mesure intervient dans un contexte où les défaillances d'entreprises ont augmenté de 34% en 2023, selon la Banque de France.
Anticipation des grandes entreprises
Les grandes entreprises, telles que Lagardère et Air France, ont anticipé et remboursé une partie importante de leurs PGE. L'annonce de Bruno Le Maire intervient deux jours après que la Banque de France a signalé cette hausse des défauts d'entreprise en 2023. Avec une nouvelle augmentation attendue en 2024, l'État pourrait être amené à activer davantage sa garantie pour indemniser les banques en cas de défaut des PME.
Les grandes entreprises, telles que Lagardère et Air France, ont anticipé et remboursé une partie importante de leurs PGE. L'annonce de Bruno Le Maire intervient deux jours après que la Banque de France a signalé cette hausse des défauts d'entreprise en 2023. Avec une nouvelle augmentation attendue en 2024, l'État pourrait être amené à activer davantage sa garantie pour indemniser les banques en cas de défaut des PME.
Procédure amiable pour éviter le défaut rapide
Pour l'État, les entreprises, et les banques, recourir à cette procédure amiable est une assurance contre la perspective rapide du défaut. Actuellement, environ 560 entreprises sur plus de 685 800 bénéficiaires de PGE ont eu recours à ce dispositif, leur permettant de repousser leurs échéances de remboursement. Cependant, cette mesure ne permet pas d'obtenir un abandon de dette ni la conversion du PGE en capital, faisant de l'État un quasi-actionnaire de l'entreprise.
Pour l'État, les entreprises, et les banques, recourir à cette procédure amiable est une assurance contre la perspective rapide du défaut. Actuellement, environ 560 entreprises sur plus de 685 800 bénéficiaires de PGE ont eu recours à ce dispositif, leur permettant de repousser leurs échéances de remboursement. Cependant, cette mesure ne permet pas d'obtenir un abandon de dette ni la conversion du PGE en capital, faisant de l'État un quasi-actionnaire de l'entreprise.
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