Face à la crise, les entreprises sont souvent soumises à des difficultés diverses, mettant parfois leur existence en péril. La question de la résilience est de plus en plus soulevée. Ce qu’il faut savoir.
La résilience en entreprise
Étymologiquement, résilience se rattache au mot anglo-saxon resilience, qui désigne le ressort psychologique d’un individu à se reconstruire après un choc. En sciences physiques, le mot désigne la capacité d’un matériau à résister aux chocs. Par analogie, la résilience en entreprise est la capacité de l’entreprise à résister aux chocs et à continuer son activité.
Les entreprises élaborent pour ce faire un plan de continuité d’activité (PCA). Les risques encourus, plus ou moins graves, peuvent être politiques, climatiques, économiques, technologiques ou sociaux… Chacun de ces risques peut pourtant paralyser les activités, voire mener à la fermeture définitive de l’entreprise. C’est dire la nécessité vitale de la résilience en entreprise.
La résilience d’une entreprise dépend d’autre part de la résilience de ses partenaires, ou de ses fournisseurs. On comprendra donc que la résilience devient un critère différenciateur à valoriser. Pour les PME à l’export, la résilience devient une nécessité, face aux risques de tempêtes tant climatiques que politiques dans beaucoup de régions du globe. En effet, les dispositifs de soutien de l’Etat peuvent être limités en cas d’incidents mal prévus. La résilience a donc aussi une importance économique et commerciale, en gérant au mieux les risques. C’est donc en définitive un investissement pour pérenniser et développer ses activités.
Focus sur la résilience en entreprise
En fait, elle étudie l’interaction entre la résilience organisationnelle, la résilience collective et la résilience individuelle. Au sein d’une entreprise, la théorie veut qu’il n’y ait pas de résilience collective sans résilience individuelle. Par ailleurs la résilience organisationnelle ne peut pas exister sans résilience collective. L’analyse porte sur le milieu interne et sur l’environnement externe, où l’entreprise puise les ressources dont elle a besoin : matérielles, financières, culturelles…
L’étude du milieu porte notamment sur la synergie entre les différents sous-systèmes. Ce sont souvent le sous-système technologique (production), le sous-système fonctionnel (organisation interne), le sous-système structurel (code de conduite) et le sous-système directif (stratégie). Ces composantes interagissent pour le succès de l’entreprise. La relation avec le milieu externe influe sur tout le système, comme dans le cas d’un changement de stratégie dictée par la concurrence.
C’est ici que rentre en compte ce qu’on appelle le soutien organisationnel perçu. C’est la perception des collaborateurs de l’appui de leur management. Bien perçu, ce management mobilisera leur participation à l’action. Il faut être capable de communiquer, de faire comprendre la stratégie de l’entreprise, de fédérer autour d’un projet. Parmi tous les actifs, financier, industriel…, l’actif humain semble être le catalyseur nécessaire à la résilience.
La résilience et le développement de l’entreprise
Il existe des tests de résilience permettant de détecter les facteurs de résilience individuelle et collective, afin de pouvoir affiner l’organisation de l’entreprise, tenant compte de l’actif humain. La pratique d’une évaluation annuelle gagne à être institutionnalisée. En effet, la résilience se construit et a son cycle de vie, allant de la conception à la mise en œuvre, passant par des corrections. Elle ne répond pas ponctuellement aux problèmes.
En fait, il s’agit d’un réflexe à acquérir et d’un environnement interne favorisant le développement des ressources humaines à installer. La résilience d’une entreprise dépend aussi fortement de ses activités et de sa stratégie. Il faut notamment identifier précisément les risques qu’elle encourt. Il s’agira d’en réduire la probabilité d’occurrence et d’en atténuer l’impact en cas de crise. Cette analyse, faite bien avant la survenance d’une crise et évidemment avant un changement de stratégie, gagnerait à être menée avec l’accompagnement de partenaires experts. Leurs conseils pourraient aider à trouver un plan B, voire un C. L’enjeu de la résilience est donc la survie de l’entreprise. Elle demande à la direction d’être proactive.
La résilience à généraliser ?
La résilience ne peut être efficiente que si l’entreprise est considérée dans son milieu économique. En effet, elle est un maillon plus ou moins solide de la chaîne de son écosystème. Dans l’analyse approfondie à faire, il faudrait de ce fait s’assurer de la résilience des autres intervenants de la chaîne.
La résilience d’une entreprise demande un travail permanent et de longue haleine, qu’il faut alimenter par des expériences vécues et pratiques. Les directions gagneront à se rapprocher des associations dédiées, tel le CCA (Club de la Continuité d’Activité). Ce club regroupe de nombreux acteurs et des entreprises diverses, qui échangent leurs expériences propres.
Étymologiquement, résilience se rattache au mot anglo-saxon resilience, qui désigne le ressort psychologique d’un individu à se reconstruire après un choc. En sciences physiques, le mot désigne la capacité d’un matériau à résister aux chocs. Par analogie, la résilience en entreprise est la capacité de l’entreprise à résister aux chocs et à continuer son activité.
Les entreprises élaborent pour ce faire un plan de continuité d’activité (PCA). Les risques encourus, plus ou moins graves, peuvent être politiques, climatiques, économiques, technologiques ou sociaux… Chacun de ces risques peut pourtant paralyser les activités, voire mener à la fermeture définitive de l’entreprise. C’est dire la nécessité vitale de la résilience en entreprise.
La résilience d’une entreprise dépend d’autre part de la résilience de ses partenaires, ou de ses fournisseurs. On comprendra donc que la résilience devient un critère différenciateur à valoriser. Pour les PME à l’export, la résilience devient une nécessité, face aux risques de tempêtes tant climatiques que politiques dans beaucoup de régions du globe. En effet, les dispositifs de soutien de l’Etat peuvent être limités en cas d’incidents mal prévus. La résilience a donc aussi une importance économique et commerciale, en gérant au mieux les risques. C’est donc en définitive un investissement pour pérenniser et développer ses activités.
Focus sur la résilience en entreprise
En fait, elle étudie l’interaction entre la résilience organisationnelle, la résilience collective et la résilience individuelle. Au sein d’une entreprise, la théorie veut qu’il n’y ait pas de résilience collective sans résilience individuelle. Par ailleurs la résilience organisationnelle ne peut pas exister sans résilience collective. L’analyse porte sur le milieu interne et sur l’environnement externe, où l’entreprise puise les ressources dont elle a besoin : matérielles, financières, culturelles…
L’étude du milieu porte notamment sur la synergie entre les différents sous-systèmes. Ce sont souvent le sous-système technologique (production), le sous-système fonctionnel (organisation interne), le sous-système structurel (code de conduite) et le sous-système directif (stratégie). Ces composantes interagissent pour le succès de l’entreprise. La relation avec le milieu externe influe sur tout le système, comme dans le cas d’un changement de stratégie dictée par la concurrence.
C’est ici que rentre en compte ce qu’on appelle le soutien organisationnel perçu. C’est la perception des collaborateurs de l’appui de leur management. Bien perçu, ce management mobilisera leur participation à l’action. Il faut être capable de communiquer, de faire comprendre la stratégie de l’entreprise, de fédérer autour d’un projet. Parmi tous les actifs, financier, industriel…, l’actif humain semble être le catalyseur nécessaire à la résilience.
La résilience et le développement de l’entreprise
Il existe des tests de résilience permettant de détecter les facteurs de résilience individuelle et collective, afin de pouvoir affiner l’organisation de l’entreprise, tenant compte de l’actif humain. La pratique d’une évaluation annuelle gagne à être institutionnalisée. En effet, la résilience se construit et a son cycle de vie, allant de la conception à la mise en œuvre, passant par des corrections. Elle ne répond pas ponctuellement aux problèmes.
En fait, il s’agit d’un réflexe à acquérir et d’un environnement interne favorisant le développement des ressources humaines à installer. La résilience d’une entreprise dépend aussi fortement de ses activités et de sa stratégie. Il faut notamment identifier précisément les risques qu’elle encourt. Il s’agira d’en réduire la probabilité d’occurrence et d’en atténuer l’impact en cas de crise. Cette analyse, faite bien avant la survenance d’une crise et évidemment avant un changement de stratégie, gagnerait à être menée avec l’accompagnement de partenaires experts. Leurs conseils pourraient aider à trouver un plan B, voire un C. L’enjeu de la résilience est donc la survie de l’entreprise. Elle demande à la direction d’être proactive.
La résilience à généraliser ?
La résilience ne peut être efficiente que si l’entreprise est considérée dans son milieu économique. En effet, elle est un maillon plus ou moins solide de la chaîne de son écosystème. Dans l’analyse approfondie à faire, il faudrait de ce fait s’assurer de la résilience des autres intervenants de la chaîne.
La résilience d’une entreprise demande un travail permanent et de longue haleine, qu’il faut alimenter par des expériences vécues et pratiques. Les directions gagneront à se rapprocher des associations dédiées, tel le CCA (Club de la Continuité d’Activité). Ce club regroupe de nombreux acteurs et des entreprises diverses, qui échangent leurs expériences propres.
Dernières notes