Après le départ de John Flint et près de 4000 emplois qui ont été supprimés, le groupe va récidiver à nouveau. Entre les nombreux challenges que le géant britannique a à relever, les tensions commerciales et le Brexit, HSBC n’est plus apte à supporter encore 10 000 emplois. De nombreux postes pourraient donc être supprimés afin de pouvoir réduire les couts de l’entreprise. En effet, le nouveau patron de la boite, Noel Quinn a succédé à John Flint. Quelques temps après son élection à la tête de HSBC, il a annoncé que la réduction des charges salariales était une donnée sur laquelle il va falloir agir afin de pouvoir alléger le poids des couts de fonctionnement de l’entreprise. Ce qui permettrait d’équilibrer la situation économique de la boite. Surtout lorsque l’on se rend compte des difficultés que rencontrent le géant britannique en matière de rendement.
La banque HSBC tenterait elle une restructuration ?
Au mois d’aout dernier, la banque HSBC basée à Londres a dans un communiqué annoncé le départ de John Flint, son patron d’antan. Un départ assez subite car, il faut le dire, l’on ne s’y attendait pas. Après environ un an et quelques mois à ce poste, ce départ est assez précipité. D’autant plus que celui-ci n’a pas vraiment évoqué les raisons justifiant cette démission soudaine. Dans la même période, la banque a aussi annoncé qu’elle procéderait à la suppression de près de 4000 empois.
La majeure partie des postes concernés par ce licenciement était composée de postes de cadres, de directions, etc. Le nouveau vent de licenciement qui s’annonce va dans la même direction. Une restructuration qui va permettre au groupe bancaire de faire face à ces défis. Toutefois, malgré ces mesures extrêmes, la banque britannique n’est pas au plus bas. Ces résultats semestriels s’annoncent toutefois moins alarmistes que les décisions qu’elle prend. La belle preuve, le bénéfice net de HSBC au premier semestre est de 8,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 8,5% par rapport à celui de l’an dernier.
D’autres banques font la même chose
Il n’y a pas que HSBC qui essaye de tout faire pour réduire ses couts. D’autres grandes banques leur emboitent le pas. C’est le cas par exemple des banques marocaines telles que JP Morgan Chase ou encore Wells Fargo. D’ailleurs, ces dernières se sont vues obligées de réduire leurs prévisions en matière de bénéfice pour le compte de 2019. Notamment pour ce qui est des taux d’intérêt. Aussi, une bonne partie des banques centrales procèdent à un assouplissement de leur politique monétaire. Ce qui se justifie par la situation à l’échelle mondiale où les perspectives de croissance ne sont pas très encourageantes. Avec des taux d’intérêt au plus bas, les banques ne feront que très peu de profits sur les crédits accordés aux clients.