Une amende de 302 millions d’euros, voilà la somme qui a été infligée à certains fabricants de revêtement de sol et à leur syndicat professionnel ce jeudi.
L’Autorité de la concurrence a pris une décision drastique en ce qui concerne le cartel Lino, dont les origines peuvent remonter jusque dans les années 1990. Après les producteurs de yaourt et les lessiviers, ce sont ces fabricants de revêtement de sol qui se voient infliger ces lourdes sanctions.
Quatre années se sont écroulées avant que le gendarme de la concurrence ne puisse sanctionner un système d’entente sur le marché français. Ce système met en relation trois géants qui sont Tarkett, Gerflor et Forbo ainsi que leurs différents syndicats professionnels. L’accord remis en cause portait sur les sols en PVC et linoléums qui sont destinés aux logements des particuliers, et ce, par des enseignes de Castorama par exemple ou des entreprises BTP dans les travaux dans les collectivités. Ces trois fabricants représentent à eux seuls, entre 65 % et 85 % du marché selon les circuits de distribution.
Quatre années se sont écroulées avant que le gendarme de la concurrence ne puisse sanctionner un système d’entente sur le marché français. Ce système met en relation trois géants qui sont Tarkett, Gerflor et Forbo ainsi que leurs différents syndicats professionnels. L’accord remis en cause portait sur les sols en PVC et linoléums qui sont destinés aux logements des particuliers, et ce, par des enseignes de Castorama par exemple ou des entreprises BTP dans les travaux dans les collectivités. Ces trois fabricants représentent à eux seuls, entre 65 % et 85 % du marché selon les circuits de distribution.
Une machination qui a duré plus de vingt ans
Le gendarme de la concurrence découvre que les entreprises remises en cause ont commencé par s’échanger des informations confidentielles leur permettant d’ajuster leur politique commerciale sous l’égide du SFEC. Ensuite, pendant 10 ans, entre 2001 et 2011, elles ont discuté sur la hausse des prix que chacune d’entre elles pratiquait sur le marché et les tarifs minimums pour chaque revêtement. Entre elles, elles choisissaient laquelle enverrait la première sa circulaire de hausse de prix aux clients.
Dans les réunions de ces entreprises du cartel lino, les politiques de recrutement, la gestion de la clientèle étaient des sujets discutés dans hôtels parisiens. D’un autre côté, les chefs d’entreprises finissaient leurs conversations en utilisant neuf lignes téléphoniques privées afin de faire leurs échanges en toute discrétion.
Le gendarme de la concurrence découvre que les entreprises remises en cause ont commencé par s’échanger des informations confidentielles leur permettant d’ajuster leur politique commerciale sous l’égide du SFEC. Ensuite, pendant 10 ans, entre 2001 et 2011, elles ont discuté sur la hausse des prix que chacune d’entre elles pratiquait sur le marché et les tarifs minimums pour chaque revêtement. Entre elles, elles choisissaient laquelle enverrait la première sa circulaire de hausse de prix aux clients.
Dans les réunions de ces entreprises du cartel lino, les politiques de recrutement, la gestion de la clientèle étaient des sujets discutés dans hôtels parisiens. D’un autre côté, les chefs d’entreprises finissaient leurs conversations en utilisant neuf lignes téléphoniques privées afin de faire leurs échanges en toute discrétion.
Une amende très lourde
Les trois géants français s’étaient déjà accordé de ne divulguer sous aucun prétexte, les performances environnementales de leurs produits. Ceci est une pratique condamnée par l’Autorité de la concurrence dans un contexte où la question environnementale est délicate. La haute autorité déclare ensuite qu’aucune des entreprises n’a nié les faits.
Tarkett et Forbo ont écopé des plus lourdes sanctions, respectivement 165 millions et 75 millions. Gerflor aura en ce qui la concerne à payer 62 millions d’euros et le SFEC ne devra se contenter que de 300 000 euros.
Les trois géants français s’étaient déjà accordé de ne divulguer sous aucun prétexte, les performances environnementales de leurs produits. Ceci est une pratique condamnée par l’Autorité de la concurrence dans un contexte où la question environnementale est délicate. La haute autorité déclare ensuite qu’aucune des entreprises n’a nié les faits.
Tarkett et Forbo ont écopé des plus lourdes sanctions, respectivement 165 millions et 75 millions. Gerflor aura en ce qui la concerne à payer 62 millions d’euros et le SFEC ne devra se contenter que de 300 000 euros.
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