La nouvelle est tombée récemment. Le constructeur automobile allemand va entrer en possession de sa coentreprise chinoise. La transaction prévue pour un montant total de plus de 3 milliards d’euros permettra à la société allemande de mieux se positionner sur le marché automobile afin d’orienter de la meilleure des manières son activité. Ce qui lui permettra égalent de tirer profit des avantages d’une règlementation beaucoup plus souple sur ledit marché. Ainsi, BMW va contribuer à hauteur de 75% dans sa coentreprise chinoise, plus de 25% de sa participation habituelle. Vu le montant colossal qui sera investi à cet effet, il est très fort probable que la société allemande tourne la majeure partie de sa production vers le marché chinois. Cela pourrait lui profiter fortement en termes de chiffres d’affaires car le climat commercial actuel du pays s’y prête bien.
Des règlementations beaucoup plus souples pour BMW
Selon le dirigeant de l’entreprise, ce serait un bon moyen pour celle-ci de faire son entrée dans une nouvelle dynamique. Surtout que les entreprises de construction automobile étaient jusque-là obligées d’accorder une part significative du montant de leurs bénéfices globaux avec les partenaires locaux. Cette transaction tombe à pic, notamment dans un climat dans lequel le pays cherche à favoriser l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché. Eu égard de toutes les divergences notées entre les Etats-Unis et les chinois, sur le plan commercial, il y a de forte chances que les constructeurs automobiles soient poussés à commercialiser leurs produits principalement dans le pays de production. De ce fait, l’entreprise a pour ambition de faire de nombreux efforts financiers en vue de faire grandir son lieu de fabrication de produits. Plus de 3 milliards seront donc ingérés dans ce nouveau projet.
D’autres entreprises feront-elles de même ?
Du côté de l’entreprise chinoise, les affaires ne vont pas bon train notamment avec le montant de son chiffre d’affaires qui a connu une forte dégression récemment. Ce qui va forcément réduire sa capacité de participation dans la coentreprise. A l’instar de la société allemande BMW, il est bien probable que plusieurs autres constructeurs automobiles fassent la même chose. Même si ce genre de transaction peut être avantageuse, les termes et la possibilité que cela soit effectué peut dépendre de la capacité des entreprises. Ainsi, même si les règlementations ont été très allégées, il n’en demeure pas moins que certaines coentreprises soient encore réticentes.