Après avoir fait leurs premiers pas dans le monde universitaire, les Moocs (Massive open online courses) arrivent dans les entreprises, en étant rebaptisés Cooc (C pour Corporate) ou encore Spoc (Small private online courses).
On les appelle les Mooc d'entreprises et ils commencent à être inscrits dans les plans de formation car ils sont flexibles et relativement adaptables aux besoins des directions des ressources humaines. C'est le cas de l'entreprise AG2R la Mondiale qui les inscrit à son plan de formation pour 1 500 salariés après en avoir testé un en 2014, consacré à la sécurité informatique et routière. De la même manière, Renault, après avoir testé le concept pour un cours sur sa Clio Renault Sport, va renouveler l'expérience pour le lancement d'un prochain véhicule.
Selon un article du magazine Challenges paru récemment, les avantages sont nombreux : "les Coocs permettent de répondre à cette triple exigence pédagogique, logistique et économique. D'un côté, ils créent une situation d'apprentissage plus stimulante, où "il n’y a plus un maître et des apprenants qui écoutent, mais une communauté qui est engagée", souligne Jean-Marc Tassetto (ex-Directeur de Google France). De l'autre, "l’avantage de ces nouvelles plateformes, c’est qu’elles permettent à des conditions économiques agressives, en divisant par dix le coût de la formation professionnelle, d’élargir l’accès à la formation", se félicite le patron. "On en est à quelques dizaines d’euros par apprenant pour un cours."
Certaines entreprises ont particulièrement bien réussi leur premier essai, comme Pernod Ricard qui a permis à des milliers de salariés de s'imprégner de la transformation digitale en train de s'opérer. Selon Challenges, le cursus, intitulé "Digifit" est accessible depuis tous les portails intranet de l'entreprise. "En anglais, il est destiné à l'ensemble des salariés, basés dans 90 pays. "Nous considérons que le digital est un axe de développement stratégique du groupe", explique Alban Marignier, directeur de la Pernod Ricard University, qui a piloté le projet. "Il faut que cette discipline ne soit pas réservée à certains mais que l’ensemble de l’écosystème du groupe y soit favorable." Pernod Ricard a été séduit par le contenu du Cooc, mais aussi, par sa forme. "Ce format permet d’atteindre rapidement des populations massives, au sein d’un même groupe", se félicite Alain Marignier, également sensible à l'argument financier. "On ne pourrait pas faire aussi vite et au même coût avec des formations en présentiel." Pernod Ricard prépare actuellement 2 nouveaux cours, sur la charte éthique de l'entreprise et sur la gestion de crise, tous deux destinés aux dirigeants, lesquels bénéficiaient déjà de cette formation, mais uniquement en mode présentiel.
Pour les DRH, les Moocs sont globalement rentables. Ils coûtent résolument moins cher en termes de logistiques par rapport aux formations en présentiel et même si l'investissement technique est élevé (entre 50 000 et 150 000 euros en fonction des caractéristiques du Mooc, et notamment du nombre de vidéos, d'animations ou de séquences interactives), il faut se rappeler que l'on raisonne ici à l'échelle mondiale !
Selon un article du magazine Challenges paru récemment, les avantages sont nombreux : "les Coocs permettent de répondre à cette triple exigence pédagogique, logistique et économique. D'un côté, ils créent une situation d'apprentissage plus stimulante, où "il n’y a plus un maître et des apprenants qui écoutent, mais une communauté qui est engagée", souligne Jean-Marc Tassetto (ex-Directeur de Google France). De l'autre, "l’avantage de ces nouvelles plateformes, c’est qu’elles permettent à des conditions économiques agressives, en divisant par dix le coût de la formation professionnelle, d’élargir l’accès à la formation", se félicite le patron. "On en est à quelques dizaines d’euros par apprenant pour un cours."
Certaines entreprises ont particulièrement bien réussi leur premier essai, comme Pernod Ricard qui a permis à des milliers de salariés de s'imprégner de la transformation digitale en train de s'opérer. Selon Challenges, le cursus, intitulé "Digifit" est accessible depuis tous les portails intranet de l'entreprise. "En anglais, il est destiné à l'ensemble des salariés, basés dans 90 pays. "Nous considérons que le digital est un axe de développement stratégique du groupe", explique Alban Marignier, directeur de la Pernod Ricard University, qui a piloté le projet. "Il faut que cette discipline ne soit pas réservée à certains mais que l’ensemble de l’écosystème du groupe y soit favorable." Pernod Ricard a été séduit par le contenu du Cooc, mais aussi, par sa forme. "Ce format permet d’atteindre rapidement des populations massives, au sein d’un même groupe", se félicite Alain Marignier, également sensible à l'argument financier. "On ne pourrait pas faire aussi vite et au même coût avec des formations en présentiel." Pernod Ricard prépare actuellement 2 nouveaux cours, sur la charte éthique de l'entreprise et sur la gestion de crise, tous deux destinés aux dirigeants, lesquels bénéficiaient déjà de cette formation, mais uniquement en mode présentiel.
Pour les DRH, les Moocs sont globalement rentables. Ils coûtent résolument moins cher en termes de logistiques par rapport aux formations en présentiel et même si l'investissement technique est élevé (entre 50 000 et 150 000 euros en fonction des caractéristiques du Mooc, et notamment du nombre de vidéos, d'animations ou de séquences interactives), il faut se rappeler que l'on raisonne ici à l'échelle mondiale !
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