L'année 2014 a certainement été celle de l'innovation. Ce mot a été dans les propos de tous les dirigeants, dans la majeure partie des requêtes lancées sur Google et le moteur de nombreuses opérations d'acquisitions d'entreprises. Pour autant, un récent article de la Harvard Business Review explique que l'innovation, pour être effective, doit reposer sur une stratégie de long terme.
Même avec les meilleures intentions du monde, de nombreux dirigeants partent battus d'avance dans la course à l'innovation. Les raisons à cette situation sont connues : leurs cadres subissent des injonctions paradoxales, les priorités d'investissement sont mal évaluées, la pression sur les marges et les profits immédiats est énorme. Mais parfois, les dirigeants parviennent à surmonter tous ces challenges culturels, comme cela a été le cas d'Apple, d'Amazon, de General Electric ou encore d'IBM qui ont démontré qu'il était possible de se réinventer chaque jour pour sans cesse innover. Un de leur secret : la longévité de leur leader, à l'abri des turbulences boursières. En effet, que ce soit Larry Page, Jeff Bezos, Jeffrey Immelt ou Virginia M. Rometty, tous s'attendent à être maintenus à leur poste pendant un certain temps.
La longévité du dirigeant est un facteur clé de l'innovation car il se passe souvent beaucoup de temps entre la naissance d'une idée et son succès sur le marché. Il faut de la patience, de l'audace et de la confiance pendant plusieurs années avant que le succès soit au rendez-vous. C'est pourquoi le rôle des investisseurs est devenu extrêmement important, toute nouvelle idée demandant une base de résultats minimum pour pouvoir prendre son envol et cela demande du temps.
Aujourd'hui, la plupart des entreprises cotées ne laissent pas assez de temps à leur dirigeant, qui passe en moyenne moins de 9 ans à la tête de leur entreprise, alors qu'une véritable innovation de rupture mais en général 10 ans à s'installer. Le pire exemple est sans doute celui de HP qui a vu défiler 6 dirigeants depuis 1999. Même avec les meilleures intentions, leur marge de manœuvre reste minime dans un contexte où les budgets d'innovation sont évalués sur une base annuelle. A l'opposé, General Electric a pris le temps, ces 10 dernières années, de se lancer pas à pas sur le marché du logiciel en ajoutant des capteurs à la plupart de ses matériels et en collectant les données fournies par ceux-ci. Aujourd'hui, GE est devenu un des leaders du marché des objets connectés.
En savoir plus :
The Most Innovative Companies Have Long-Term Leadership, Harvard Business Review, 30 décembre 2014.
La longévité du dirigeant est un facteur clé de l'innovation car il se passe souvent beaucoup de temps entre la naissance d'une idée et son succès sur le marché. Il faut de la patience, de l'audace et de la confiance pendant plusieurs années avant que le succès soit au rendez-vous. C'est pourquoi le rôle des investisseurs est devenu extrêmement important, toute nouvelle idée demandant une base de résultats minimum pour pouvoir prendre son envol et cela demande du temps.
Aujourd'hui, la plupart des entreprises cotées ne laissent pas assez de temps à leur dirigeant, qui passe en moyenne moins de 9 ans à la tête de leur entreprise, alors qu'une véritable innovation de rupture mais en général 10 ans à s'installer. Le pire exemple est sans doute celui de HP qui a vu défiler 6 dirigeants depuis 1999. Même avec les meilleures intentions, leur marge de manœuvre reste minime dans un contexte où les budgets d'innovation sont évalués sur une base annuelle. A l'opposé, General Electric a pris le temps, ces 10 dernières années, de se lancer pas à pas sur le marché du logiciel en ajoutant des capteurs à la plupart de ses matériels et en collectant les données fournies par ceux-ci. Aujourd'hui, GE est devenu un des leaders du marché des objets connectés.
En savoir plus :
The Most Innovative Companies Have Long-Term Leadership, Harvard Business Review, 30 décembre 2014.
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