Une nouvelle société d’envergure inédite dans ce secteur

Pour le directeur général de Vodafone, Nick Read, la nouvelle société prévue dans les 18 prochains mois, deviendrait la plus importante du domaine dans le continent européen. Elle réunira près de 61.700 sites qui seront majoritairement implantés dans les plus grands marchés d’Europe (Allemagne, Espagne, Italie, Grande-Bretagne). Près de 1,6 milliard d’euros de chiffres d’affaires ainsi que 900 millions d’euros de bénéfice d’exploitation pourraient être générés. À cet effet, la nouvelle société détrônerait le leader actuel en Europe, l’espagnol Cellnex. Les investisseurs pourraient profiter de l’indépendance de cette entreprise pour contrecarrer les éventuels risques et coûts liés, au sens large, aux opérations de téléphonie mobile. Nick Read est optimiste quant à cette nouvelle entité qui créerait de la valeur pour les actionnaires grâce aux importantes infrastructures du groupe. Il a précisé que la cotation d’une participation minoritaire a pour finalité de réduire la dette de Vodafone.

Des revenus de services qui continueront à s’améliorer

Vodafone a fait cette annonce de scission suite à une faible baisse de 0,2% au premier trimestre de l’exercice 2019-2020, des revenus issus des services. Le marché prévoyait alors une baisse de 0,6%. Pour Nick Read, il s’agit d’un moment crucial pour Vodafone, notamment dans ses revenus de service suite au niveau bas connu au quatrième trimestre du précèdent exercice. Ce qui augure pour lui, une poursuite au cours de l’année, de l’amélioration des revenus du service. Au vu de ces bons résultats, les analystes de Citi sont confiants quant à cette scission ainsi qu’à la cotation prévue de la nouvelle société. Vodafone a constaté que le marché connaissait des conditions favorables notamment en Italie, en Allemagne, ce qui a accru l’importante concurrence au niveau du marché espagnol. Le groupe reste optimiste quant à l’atteinte des objectifs prévus.