Le Sénat n’a pas interdit la culture d’un maïs transgénique qui vient d’être autorisé par l’Union Européenne.
Un ministère de l’Agriculture qui peine à se positionner
Et non, Stéphane le Foll, le Ministre de l’Agriculture n’apportera pas les croissants aux céréaliculteurs. Ils pourraient bientôt être issus de matières premières génétiquement modifiées.
Monsieur le Foll s’est excusé de manière très diplomatique contre le rejet (source Le Monde) de 171 voix contre 169 au Sénat du maïs transgénique TC 1507. Ce n’est que d’une courte majorité que ce produit génétiquement modifié a été interdit en France, alors qu’il vient d’être autorisé par l’Europe.
Et pourtant, M. le Foll a promis d’ici la mi-mars 2014 de proposer un texte à l’assemblée nationale pour autoriser la culture de maïs OGM (Organisme Génétiquement Modifié). Avec un rejet du Sénat, pour passer en force, le vote par l’Assemblée Nationale est nécessaire.
Selon le Ministre de l’Agriculture, il semble impensable de ne pas produire d’OGM dans l’hexagone alors que nous en importons pour transformer la matière première en produit manufacturé. Deux solutions s’offraient à M. le Foll : interdire les importations d’OGM ou autoriser leur culture. Le choix a été vite fait compte-tenu des vertus économiques et des pressions européennes pour lesquels le ministre a du mal à faire face.
Impacts environnementaux spécifiques en France
La notion de terroir s’avère très forte en France. Or, le terroir n’existera sans doute plus avec les OGM qui imposent une standardisation, aux dépens d’une spécificité. Le produits issus de l’Agriculture Biologique peuvent être du point de vue marketing davantage convoités avec l’arrivée des OGM, mais cela pourrait marquer leur mort, puisque les OGM qui pourraient être cultivés en périphérie des parcelles de biodynamie impacteraient sensiblement les cultures bio.
N’oublions pas que la science du vivant est reine dans ce domaine et que la reproduction des espèces s’effectue en local par pollinisation dans l’air ou par des intermédiaires comme les oiseaux. Ainsi, une parcelle bio pourrait-elle-être pollué par des plantes OGM venues se reproduire dans un terrain qui n’est a priori pas le leur…
Par ailleurs, la France doit utiliser 50% de pesticides en moins d’ici 2020. Les plantes OGM restent plus résistantes aux maladies et aux parasites, mais l’environnement peut s’en trouver particulièrement modifié sur plusieurs années et même à plus long terme. En effet, les agronomes, entomologistes et biologistes n’ont pas assez de recul pour connaître l’impact des mutations de certaines espèces d’insectes pour survivre. Alors, à long terme, ce pourrait être l’effet boomerang où il faudra des pesticides encore plus puissants pour résister à des agressions d’insectes ou de maladies encore plus difficiles à combattre.
Avenir de l’agriculture française
La France a autorisé l’agriculture biologique, comme l’agriculture avec pesticides et produits chimiques. Or, avec l’arrivée des OGM, l’agriculture biologique pourrait ne plus avoir d’avenir. C’est ainsi qu’un viticulteur bourguignon a été condamné à mille euros d’amende pour ne pas avoir traité ses vignes en biodynamie contre une maladie contagieuse. C’est un hélicoptère contre le gré du vigneron qui s’en est chargé.
L’agriculture française pourrait franchir un point de non retour avec la culture des OGM. Le pouvoir exécutif du pays n’est est sans doute pas conscient. Cette standardisation à l’Europe ne distinguera pas la France de ses voisins, et sans avantage concurrentiel, le commerce agricole français pourrait souffrir durablement.
Et non, Stéphane le Foll, le Ministre de l’Agriculture n’apportera pas les croissants aux céréaliculteurs. Ils pourraient bientôt être issus de matières premières génétiquement modifiées.
Monsieur le Foll s’est excusé de manière très diplomatique contre le rejet (source Le Monde) de 171 voix contre 169 au Sénat du maïs transgénique TC 1507. Ce n’est que d’une courte majorité que ce produit génétiquement modifié a été interdit en France, alors qu’il vient d’être autorisé par l’Europe.
Et pourtant, M. le Foll a promis d’ici la mi-mars 2014 de proposer un texte à l’assemblée nationale pour autoriser la culture de maïs OGM (Organisme Génétiquement Modifié). Avec un rejet du Sénat, pour passer en force, le vote par l’Assemblée Nationale est nécessaire.
Selon le Ministre de l’Agriculture, il semble impensable de ne pas produire d’OGM dans l’hexagone alors que nous en importons pour transformer la matière première en produit manufacturé. Deux solutions s’offraient à M. le Foll : interdire les importations d’OGM ou autoriser leur culture. Le choix a été vite fait compte-tenu des vertus économiques et des pressions européennes pour lesquels le ministre a du mal à faire face.
Impacts environnementaux spécifiques en France
La notion de terroir s’avère très forte en France. Or, le terroir n’existera sans doute plus avec les OGM qui imposent une standardisation, aux dépens d’une spécificité. Le produits issus de l’Agriculture Biologique peuvent être du point de vue marketing davantage convoités avec l’arrivée des OGM, mais cela pourrait marquer leur mort, puisque les OGM qui pourraient être cultivés en périphérie des parcelles de biodynamie impacteraient sensiblement les cultures bio.
N’oublions pas que la science du vivant est reine dans ce domaine et que la reproduction des espèces s’effectue en local par pollinisation dans l’air ou par des intermédiaires comme les oiseaux. Ainsi, une parcelle bio pourrait-elle-être pollué par des plantes OGM venues se reproduire dans un terrain qui n’est a priori pas le leur…
Par ailleurs, la France doit utiliser 50% de pesticides en moins d’ici 2020. Les plantes OGM restent plus résistantes aux maladies et aux parasites, mais l’environnement peut s’en trouver particulièrement modifié sur plusieurs années et même à plus long terme. En effet, les agronomes, entomologistes et biologistes n’ont pas assez de recul pour connaître l’impact des mutations de certaines espèces d’insectes pour survivre. Alors, à long terme, ce pourrait être l’effet boomerang où il faudra des pesticides encore plus puissants pour résister à des agressions d’insectes ou de maladies encore plus difficiles à combattre.
Avenir de l’agriculture française
La France a autorisé l’agriculture biologique, comme l’agriculture avec pesticides et produits chimiques. Or, avec l’arrivée des OGM, l’agriculture biologique pourrait ne plus avoir d’avenir. C’est ainsi qu’un viticulteur bourguignon a été condamné à mille euros d’amende pour ne pas avoir traité ses vignes en biodynamie contre une maladie contagieuse. C’est un hélicoptère contre le gré du vigneron qui s’en est chargé.
L’agriculture française pourrait franchir un point de non retour avec la culture des OGM. Le pouvoir exécutif du pays n’est est sans doute pas conscient. Cette standardisation à l’Europe ne distinguera pas la France de ses voisins, et sans avantage concurrentiel, le commerce agricole français pourrait souffrir durablement.
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