Organisation et ressources humaines
Organisation et ressources humaines
Le 26 janvier 2020, plus de 350 employés d'Amazon appartenant à un groupe ont decidé de monter au créneau pour faire entendre leur désenchantement sur plusieurs points jugés essentiels pour eux, l'environnement et leur entreprise.
Pour ce faire entendre, certains fustigent le manque d'engagement de leur patron à agir rapidement à un moment où on parle de crise écologique. Cependant certains ont oublié la politique de l'entreprise interdisant tout dénigrement public de la dite entreprise.
Affirmant qu'il faut cesser toute intimidation à vouloir leur imposer le silence, de l'autre côté les responsables de la grande firme stipulent que les règles de communications externes de l'entreprise sont connues de tous.
Neutralité carbone: pas un pas en avant jusqu'ici
Au mois de septembre dernier, le fondateur et actionnaire principal d'Amazon, Jeff bezos disait dans une conférence qu'il aidera grâce à Amazon à réduire les gaz à effet de serre. Le géant de la tech pourra ainsi selon les dires de son fondateur atteindre la neutralité carbone dix ans même en avance de la date limite suggéré par l'accord de paris. Trouvant insuffisant les dires de l'homme le plus riche du monde jusqu'à en juger même des promesses de gascon, le groupe Amazon Employees for Climate Justice (AECJ) lui rappelle que les gaz à effet de serre produits par les ménages et les grandes industries comme la vôtre absorbent à grande vitesse le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et que ce ne sont pas que des paroles qui rendront l’équilibre pour ainsi dire la neutralité carbone mais, d’actes venant de sa part et de ses collaborateurs afin de sauver l’environnement.
En face, d'autres s'indignent non seulement de la lenteur à contribuer au changement climatique mais d'avoir eu l'idée de collaborer avec des industries qui vont à l'encontre de " l'engagement climatique"
Pendant que d’aucuns ralent sur l’empreinte et la neutralité carbone, d’autres sont déçus par rapport à l’interdiction qu’on leur a collée pour ne point s'exprimer publiquement sur les activités de l’entreprise sans un accord donné auparavant.
Un règlement intérieur jugé draconien
Tandis que les membres du collectif s'inquiètent de l’avenir de notre planète les "défenseurs du climat" se préoccupent aussi de leur propre avenir au sein de leur entreprise car, en essayant de plaider pour l’environnement, le groupe Amazon Employees Climate Justice (AECJ) ont senti leur siège vaciller vers la porte de sortie.
" La seule raison pour laquelle ces travailleurs ont été pointés du doigt pour avoir violé la communication est d'avoir dit la vérité au pouvoir. Il est vital pour nous, en tant qu'employés, de ne pas être intimidés par cette action.... "se plaignait Jacob Hinton,ingénieur en logiciel.
Pour laver l'affront, les responsables des ressources humaines d'Amazon leur rappellent à l'ordre étant donné que cette interdiction n'est autre que leur politique de communication.
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