Organisation et ressources humaines
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a exprimé vendredi son opposition à tout changement dans les conditions d'octroi du crédit immobilier fixées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Il a souligné que remettre en question le HCSF ou ses critères n'était pas le sujet.
Les règles actuelles du crédit immobilier
Le HCSF a établi des règles strictes pour limiter le surendettement des ménages. Les banques ne peuvent accorder un crédit immobilier si les dépenses liées au logement représentent plus de 35 % des revenus des emprunteurs (taux d'effort), et la durée maximale du prêt est de 25 ans, sauf pour les travaux représentant 10 % du montant total de l'opération.
Position de la Banque de France
Malgré les récentes hausses des taux d'intérêt, les banques sont en mesure d'accorder des prêts immobiliers. Le gouverneur de la Banque de France a rappelé que les critères du HCSF ont été assouplis l'année précédente mais que leur remise en question n'est pas justifiée, car il existe une flexibilité de 20 % pour les déroger, partiellement utilisée à hauteur de 15 %.
Réaction de Bercy et perspectives du marché immobilier
Cette position diverge de celle de Bercy, qui soutient une proposition de loi visant à modifier la composition du HCSF et à réviser les critères d'octroi du crédit immobilier. Malgré la crise du marché immobilier en 2023, avec une forte baisse des transactions, un rebond est-il envisageable en 2024 ?
Maintien de la stabilité financière
La résistance du gouverneur de la Banque de France à tout changement des conditions d'octroi du crédit immobilier vise à préserver la stabilité financière et à éviter le surendettement des ménages. Malgré les pressions pour modifier les critères du HCSF, il insiste sur leur pertinence et leur nécessité dans le contexte économique actuel.
Le HCSF a établi des règles strictes pour limiter le surendettement des ménages. Les banques ne peuvent accorder un crédit immobilier si les dépenses liées au logement représentent plus de 35 % des revenus des emprunteurs (taux d'effort), et la durée maximale du prêt est de 25 ans, sauf pour les travaux représentant 10 % du montant total de l'opération.
Position de la Banque de France
Malgré les récentes hausses des taux d'intérêt, les banques sont en mesure d'accorder des prêts immobiliers. Le gouverneur de la Banque de France a rappelé que les critères du HCSF ont été assouplis l'année précédente mais que leur remise en question n'est pas justifiée, car il existe une flexibilité de 20 % pour les déroger, partiellement utilisée à hauteur de 15 %.
Réaction de Bercy et perspectives du marché immobilier
Cette position diverge de celle de Bercy, qui soutient une proposition de loi visant à modifier la composition du HCSF et à réviser les critères d'octroi du crédit immobilier. Malgré la crise du marché immobilier en 2023, avec une forte baisse des transactions, un rebond est-il envisageable en 2024 ?
Maintien de la stabilité financière
La résistance du gouverneur de la Banque de France à tout changement des conditions d'octroi du crédit immobilier vise à préserver la stabilité financière et à éviter le surendettement des ménages. Malgré les pressions pour modifier les critères du HCSF, il insiste sur leur pertinence et leur nécessité dans le contexte économique actuel.
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