Organisation et ressources humaines
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La banqueroute de Medicharme, groupe privé gérant des établissements pour personnes âgées et handicapées, a été révélée officiellement par une annonce dans Les Echos le 24 novembre. Le tribunal de commerce de Nanterre devrait officialiser la liquidation judiciaire le 29 février, mettant en péril les 43 établissements, dont 34 Ehpad, qui devront trouver un repreneur sous peine de fermeture. Cette situation, première en France, met en lumière la gravité de la crise économique touchant le secteur.
Medicharme en chiffres
Medicharme, neuvième acteur du secteur privé lucratif, gère 2 011 lits dans six régions et emploie 1 230 salariés. La procédure de vente, appelée "prepack-cession", donne trois semaines au mandataire judiciaire, Marc Sénéchal, pour présenter les offres au tribunal. En fin mars, les noms des repreneurs retenus seront rendus publics. Ces acquéreurs ne seront pas tenus de prendre en charge les dettes de 150 millions d'euros de l'entreprise ni les coûts de licenciement éventuels.
Objectif de sauvegarde des établissements
Medicharme, créé en 2015, a connu un développement basé sur l'achat d'Ehpad, revendus chambre par chambre à des investisseurs institutionnels ou particuliers. Cependant, le modèle économique du groupe n'a pas résisté au repli brutal de l'activité des Ehpad. La présidente de Medicharme, Delphine Mainguy, exprime l'objectif de sauver le maximum d'établissements. En cas d'absence de repreneur, un plan sera mis en place pour transférer les résidents, en coordination avec les agences régionales de santé (ARS). Les salariés continueront d'être payés et bénéficieront d'un accompagnement, y compris une assistance psychologique.
Medicharme, neuvième acteur du secteur privé lucratif, gère 2 011 lits dans six régions et emploie 1 230 salariés. La procédure de vente, appelée "prepack-cession", donne trois semaines au mandataire judiciaire, Marc Sénéchal, pour présenter les offres au tribunal. En fin mars, les noms des repreneurs retenus seront rendus publics. Ces acquéreurs ne seront pas tenus de prendre en charge les dettes de 150 millions d'euros de l'entreprise ni les coûts de licenciement éventuels.
Objectif de sauvegarde des établissements
Medicharme, créé en 2015, a connu un développement basé sur l'achat d'Ehpad, revendus chambre par chambre à des investisseurs institutionnels ou particuliers. Cependant, le modèle économique du groupe n'a pas résisté au repli brutal de l'activité des Ehpad. La présidente de Medicharme, Delphine Mainguy, exprime l'objectif de sauver le maximum d'établissements. En cas d'absence de repreneur, un plan sera mis en place pour transférer les résidents, en coordination avec les agences régionales de santé (ARS). Les salariés continueront d'être payés et bénéficieront d'un accompagnement, y compris une assistance psychologique.
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