La chute de l’action du géant industriel japonais Toshiba continue sur les marchés boursiers. Après un investissement dans le secteur du nucléaire, l’industriel japonais renoue avec une nouvelle crise financière qui se prolonge.
L’action de Toshiba en chute : un risque mal calculé en est la cause !
L’industriel japonais a reconnu avoir mal apprécié les risques liés au rachat d’une société spécialisée dans le nucléaire. En effet, la filiale nucléaire de Toshiba, basée à Westinghouse, avait racheté la société CB & I Stone & Webster en 2015. Il s’agit d’une firme spécialisée dans la construction des sites nucléaires et dont le siège social se trouve aux États-Unis.
Mais après une année d’exploitation, il s’avère que cette opération de rachat est à la cause de la chute brutale de l’action de Toshiba en bourse. Satoshi Tsunakawa, PDG de Toshiba, a reconnu que l’entreprise avait mal apprécié les risques liés à ce rachat. En surestimant les avantages de l’opération, cela a valu une dépréciation progressive d’actif sur le marché boursier.
L’industriel japonais a reconnu avoir mal apprécié les risques liés au rachat d’une société spécialisée dans le nucléaire. En effet, la filiale nucléaire de Toshiba, basée à Westinghouse, avait racheté la société CB & I Stone & Webster en 2015. Il s’agit d’une firme spécialisée dans la construction des sites nucléaires et dont le siège social se trouve aux États-Unis.
Mais après une année d’exploitation, il s’avère que cette opération de rachat est à la cause de la chute brutale de l’action de Toshiba en bourse. Satoshi Tsunakawa, PDG de Toshiba, a reconnu que l’entreprise avait mal apprécié les risques liés à ce rachat. En surestimant les avantages de l’opération, cela a valu une dépréciation progressive d’actif sur le marché boursier.
Des milliards de dollars de pertes en perspective
Cette nouvelle crise a considérablement impacté la santé financière du géant industriel japonais. Depuis l’année passée déjà, l’entreprise a été mise sous surveillance pour des malversations financières constatées dans sa gestion. Ce qui lui a valu une perte de la confiance du marché. Mais sa situation financière a atteint un seuil inquiétant dans ces derniers mois.
A titre d’exemple, l’action de Toshiba a continué à chuter encore ce mercredi 28 décembre à l’ouverture des séances du marché boursier. De 20,42 % en début des échanges, le titre est passé à 311,6 yens en cours de séance. Cette situation laisse craindre une dépréciation d’actifs qui serait évaluée en plusieurs milliards de dollars. Si ce cas s’avère probable, vu l’ampleur de la chute, il va sans dire que les comptes annuels de la société seront déficitaires à la fin de l’année.
Cette nouvelle crise a considérablement impacté la santé financière du géant industriel japonais. Depuis l’année passée déjà, l’entreprise a été mise sous surveillance pour des malversations financières constatées dans sa gestion. Ce qui lui a valu une perte de la confiance du marché. Mais sa situation financière a atteint un seuil inquiétant dans ces derniers mois.
A titre d’exemple, l’action de Toshiba a continué à chuter encore ce mercredi 28 décembre à l’ouverture des séances du marché boursier. De 20,42 % en début des échanges, le titre est passé à 311,6 yens en cours de séance. Cette situation laisse craindre une dépréciation d’actifs qui serait évaluée en plusieurs milliards de dollars. Si ce cas s’avère probable, vu l’ampleur de la chute, il va sans dire que les comptes annuels de la société seront déficitaires à la fin de l’année.
Un réajustement tardif
Même si la réaction de la firme nippone est justifiée, vu l’ampleur de la dépréciation de son action en bourse, celle-ci est tardive. Confrontée aux règles comptables en vigueur aux États-Unis, l’entreprise va devoir tenir compte des charges supplémentaires dont le montant global serait en cours d’examen.
Cette situation pousserait aujourd’hui les décideurs de la société à réévaluer la part du nucléaire dans leurs activités. Selon son PDG, bien qu’aucune décision n’ait été prise à l’heure actuelle, cette possibilité n’est pas à exclure dans l’avenir.
Même si la réaction de la firme nippone est justifiée, vu l’ampleur de la dépréciation de son action en bourse, celle-ci est tardive. Confrontée aux règles comptables en vigueur aux États-Unis, l’entreprise va devoir tenir compte des charges supplémentaires dont le montant global serait en cours d’examen.
Cette situation pousserait aujourd’hui les décideurs de la société à réévaluer la part du nucléaire dans leurs activités. Selon son PDG, bien qu’aucune décision n’ait été prise à l’heure actuelle, cette possibilité n’est pas à exclure dans l’avenir.
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