La société a déclaré lundi dans un communiqué que sa division d'infrastructure technologique, qui comprend son activité d'externalisation établie de longue date, avait été approchée par des candidats potentiels à l'acquisition. Avec une bourse en baisse de plus de 70% depuis le début de l'année et de plus de 90% en cinq ans, Atos attire clairement l'attention des prédateurs potentiels. La firme de services numériques a confirmé dans un communiqué lundi matin que ses atouts historiques sont sur le radar de plusieurs candidats.
« Suite aux rumeurs médiatiques, Atos a précisé que depuis la présentation de son projet de spin-off lors du CMD [Capital Market Day, Investor Dedicated Day, NDLR] le 14 juin, plusieurs inquiétudes se sont fait jour quant à une éventuelle acquisition de sa technologie. Basée sur une entreprise », a déclaré la société dans un bref communiqué.
« L'hypothèse selon laquelle cette manifestation d'intérêt conduirait à une transaction est très incertaine », a ajouté la société. La lettre de L'Expansion rapportait le même jour que les fonds américains Apollo et Cerberus Capital se concentreraient sur ces activités de la ‘‘Tech Foundation’’.
« L'hypothèse selon laquelle cette manifestation d'intérêt conduirait à une transaction est très incertaine », a ajouté la société. La lettre de L'Expansion rapportait le même jour que les fonds américains Apollo et Cerberus Capital se concentreraient sur ces activités de la ‘‘Tech Foundation’’.
Prévoyance de séparation l'année prochaine
À la mi-juin, Atos a présenté un plan stratégique pour scinder l'entreprise en deux sociétés distinctes l'année prochaine. La première société conservera le nom d'Atos et regroupera les activités historiques de gestion d'infrastructures de centres de données (‘‘Tech Foundation’’), avec une importante baisse de structure. Le second prendra le nom d’Evidian, regroupant les activités liées à la transformation digitale et au big data et sécurité (BDS). Elle sera cotée séparément en bourse en distribuant des actions aux actionnaires d'Atos.
En bourse, l'action Atos progressait de 4,5% à l'ouverture lundi, mais n'affichait que 0,5% vers 16h40. Cependant, cette réaction en sourdine doit être nuancée, le titre prenant près de 12% vendredi sans aucune annonce pour justifier le changement. Un analyste a proposé de dénouer les positions courtes, ce qui se traduit par des paris selon lesquels les investisseurs en baisse achètent des actions, pour expliquer cette décision. La direction du groupe pourrait être amenée à commenter plus en détail les rumeurs récurrentes sur ses activités.
À la mi-juin, Atos a présenté un plan stratégique pour scinder l'entreprise en deux sociétés distinctes l'année prochaine. La première société conservera le nom d'Atos et regroupera les activités historiques de gestion d'infrastructures de centres de données (‘‘Tech Foundation’’), avec une importante baisse de structure. Le second prendra le nom d’Evidian, regroupant les activités liées à la transformation digitale et au big data et sécurité (BDS). Elle sera cotée séparément en bourse en distribuant des actions aux actionnaires d'Atos.
En bourse, l'action Atos progressait de 4,5% à l'ouverture lundi, mais n'affichait que 0,5% vers 16h40. Cependant, cette réaction en sourdine doit être nuancée, le titre prenant près de 12% vendredi sans aucune annonce pour justifier le changement. Un analyste a proposé de dénouer les positions courtes, ce qui se traduit par des paris selon lesquels les investisseurs en baisse achètent des actions, pour expliquer cette décision. La direction du groupe pourrait être amenée à commenter plus en détail les rumeurs récurrentes sur ses activités.
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