Note également abaissée de Moody’s

 
Dégradation cette semaine par Moody’s des notes de Gazprom et de Lukoil, indicateur d’un gros risque de défaut de remboursement. L’agence de notation estime que l’autorisation donnée par le gouvernement russe visant à rembourser en roubles les engagements pris auprès des pays « hostiles » pourrait amener ces entreprises à une impasse. C’est-à-dire qu’elles ne pourront pas payer dans les délais, leurs créanciers.
La liste évoquée comprend également les pays de l’Union Européenne, l’Australie, le Royaume-Unis, le Canada, Monaco, la Corée du sud, les États-Unis, la Suisse et le Japon.
 

Les sanctions plombent l’opérationnalité des entreprises russes

 
Voilà une mesure faisant partie d’un nombre d’actions des autorités russes et de la Banque Centrale du pays pour espérer atténuer la chute de la devise nationale. En effet le rouble a perdu la moitié de sa valeur depuis le 1 janvier, conséquence des sanctions contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine.
Fitch poursuit en ces termes : Le durcissement continu des sanctions, notamment les restrictions sur le commerce et les importations d’énergies confortent la probabilité d’une réponse politique appropriée de la part de la Russie et affaiblit davantage son économie, en sapant l’environnement   opérationnel de ses entreprises.
Les Etats-Unis ont annoncé  ce mardi un embargo sur les importations de pétrole et de gaz russe. Le Royaume-Uni adopte la même mesure en mettant une croix sur le pétrole russe.

Un défaut de paiement guette la Russie

 
La note de la dette à long terme de la Russie a été placée par trois grandes agences de notation dans la catégorie des pays qui pourraient avoir des problèmes de remboursement de leur dette, suite à l’accumulation des sanctions contre elle.

Fitch a davantage fait chuter sa note, ce qui est synonyme d’un problème de remboursement. La note de solvabilité, plus elle est basse, moins les prêteurs ont confiance au pays, et moins ce dernier pourra emprunter à des taux d’intérêt acceptables.