Les multinationales ont toutes désormais des départements de RSE et les ONG peuvent donc initier des partenariats avec elles pour le bénéfice de la communauté. En fait, toute ONG se doit aujourd'hui de nouer des liens avec de grandes entreprises privées, en leur démontrant que les objectifs du partenariat cadrent avec ceux de l'entreprise au niveau stratégique.
Plusieurs enquêtes ont démontré ces dernières années qu'une forte proportion de consommateurs (en moyenne plus de 70%) pense que les grandes entreprises doivent se montrer responsables. Pour autant, tout projet, même des plus vertueux, doit offrir à une entreprise des retours sur investissement. Ainsi, les ONG doivent, avant toute démarche auprès d'une entreprise, se renseigner précisément sur sa stratégie marketing. Une multinationale sera par exemple peut-être moins intéressée par des projets locaux si elle se lance sur les marchés émergents.
Une sensibilité en interne et des retours sur investissement
Un autre indice à rechercher dans les entreprises est leur intérêt pour le recrutement de jeunes de la génération Y. En effet, ces jeunes sont particulièrement sensibilisés aux enjeux climatiques et de la RSE en général et il sera peut-être plus facile pour une ONG de cibler des entreprises qui accueillent ce type de profil.
Les grandes entreprises apprécient que leurs actions de CSR puissent avoir un impact jusqu'au niveau de leurs actionnaires. C'est par exemple le cas avec Visa qui a travaillé avec des gouvernements et des ONG pour développer des solutions de paiement électronique pour les foyers les plus pauvres. De cette manière, Visa contribue à transformer les infrastructures de paiement dans le monde entier, y compris dans des pays promis à la croissance dans le futur. C'est donc aux ONG de démontrer aux entreprises que leurs actions pourront avoir des répercussions positives sur la croissance à long terme de l'entreprise.
Une autre dimension à explorer, notamment pour les ONG focalisées sur les économies d'énergie, c'est de faire bénéficier les entreprises elle-mêmes des programmes développés par les ONG. Un programme américain envoie des étudiants en école de commerce directement dans les entreprises qui financent des actions de promotion d'économie d'énergie. Ces étudiants permettent ainsi aux entreprises, en retour de leur participation financière, de bénéficier du savoir faire de l'ONG et, elles aussi, d'optimiser leurs coûts énergétiques.
Au final, les grandes entreprises ont encore trop souvent le réflexe de ne calculer les retours sur investissement des programmes RSE à court terme. Les ONG peuvent réellement aider les entreprises à réaliser leurs objectifs de long terme et à promouvoir un modèle d'entreprise du futur socialement plus responsable.
Une sensibilité en interne et des retours sur investissement
Un autre indice à rechercher dans les entreprises est leur intérêt pour le recrutement de jeunes de la génération Y. En effet, ces jeunes sont particulièrement sensibilisés aux enjeux climatiques et de la RSE en général et il sera peut-être plus facile pour une ONG de cibler des entreprises qui accueillent ce type de profil.
Les grandes entreprises apprécient que leurs actions de CSR puissent avoir un impact jusqu'au niveau de leurs actionnaires. C'est par exemple le cas avec Visa qui a travaillé avec des gouvernements et des ONG pour développer des solutions de paiement électronique pour les foyers les plus pauvres. De cette manière, Visa contribue à transformer les infrastructures de paiement dans le monde entier, y compris dans des pays promis à la croissance dans le futur. C'est donc aux ONG de démontrer aux entreprises que leurs actions pourront avoir des répercussions positives sur la croissance à long terme de l'entreprise.
Une autre dimension à explorer, notamment pour les ONG focalisées sur les économies d'énergie, c'est de faire bénéficier les entreprises elle-mêmes des programmes développés par les ONG. Un programme américain envoie des étudiants en école de commerce directement dans les entreprises qui financent des actions de promotion d'économie d'énergie. Ces étudiants permettent ainsi aux entreprises, en retour de leur participation financière, de bénéficier du savoir faire de l'ONG et, elles aussi, d'optimiser leurs coûts énergétiques.
Au final, les grandes entreprises ont encore trop souvent le réflexe de ne calculer les retours sur investissement des programmes RSE à court terme. Les ONG peuvent réellement aider les entreprises à réaliser leurs objectifs de long terme et à promouvoir un modèle d'entreprise du futur socialement plus responsable.
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