Des machines et des hommes
Profitant à la fois d'une demande en hausse et des progrès techniques, la filière photovoltaïque est en plein essor, avec un besoin de financement d'autant plus grand. D'où l'importance des fonds d'investissement spécialisés pour répondre à cette nécessité, et accompagner le développement des entreprises du secteur.
À l'urgence écologique liée au changement climatique, s'est ajoutée ces derniers mois l'urgence économique et sociale de trouver des alternatives aux énergies fossiles en raison des difficultés d'approvisionnement et de la tension des marchés, liées notamment au conflits géopolitiques (à commencer par l'invasion de l'Ukraine).
Dans ce contexte d'urgence(s), les énergies renouvelables apparaissent toujours plus stratégiques. D'autant que le « Green Deal » européen vise une neutralité carbone des pays de l'UE d’ici 2050 ; une échéance inscrite dans les agendas nationaux, avec par exemple un objectif fixant à 33% la part des énergies renouvelables d’ici 2030 en France. Et parmi ces énergies alternatives, le segment photovoltaïque acquiert une place de plus en plus importante.
Une technologie énergétique performante
D'abord en raison des progrès techniques considérables enregistrés au cours des dix dernières années, qui se traduisent par de meilleures performances, et donc une meilleure rentabilité (ou « temps de retour énergétique »). Désormais, l'énergie produite avec un panneau électrique pendant deux ans et demi dans les zones de très faible ensoleillement compense l'énergie nécessaire à sa fabrication. Par ailleurs, la levée des taxes à l’importation des modules produits en Chine participe aussi à réduire les coûts d'achat, et favorise le développement de projets photovoltaïques de plus grande ampleur en Europe.
Reste la question des financements de ces investissements énergétiques. Or, en France comme en Europe, les mécanismes de soutien public s'essoufflent, notamment après des années de pandémie qui ont mis à rude épreuve les finances publiques. D'où l'importance des acteurs financiers privés pour donner du muscle au secteur photovoltaïque.
C'est la vocation du groupe Ardian, une société de gestion française disposant d’un portefeuille de 141 milliards de dollars d’actifs gérés ou conseillés pour le compte de plus de 1.300 clients dans le monde. Ardian a pour mission d'accompagner financièrement le développement des projets d'énergies renouvelables, en se concentrant plus particulièrement sur le photovoltaïque. C'est ainsi que le fonds d'investissement vient d'acquérir 75 % du capital de GreenYellow, producteur d’électricité photovoltaïque décentralisée et expert en efficacité énergétique. GreenYellow dispose de plus de 500 centrales solaires en exploitation dans le monde et près de 275 projets en construction, ce qui représente plus de 930 MWc de puissance installée ou en cours de construction ! Avec Ardian comme nouvel actionnaire principal, l'opérateur va consolider ses fonds propres grâce à l’injection de 170 millions d’euros de capital pour poursuivre son développement.
Stratégies au long cours
Ardian n'en est pas à ses débuts dans le secteur : dès 2007, le fonds d'investissement s’est positionné sur les énergies renouvelables et gère aujourd'hui une production totale de 7,6 GW au travers de sociétés européennes et américaines. Avec une vision qui s'inscrit dans le long terme, car les entreprises d'énergies renouvelables ont besoin de partenaires capables de les suivre sur des stratégies au long cours.
Dans la même logique, et depuis près d'une vingtaine d'années, la coopérative Enercoop regroupe une offre reposant intégralement sur les énergies renouvelables, avec un approvisionnement auprès de 350 producteurs qui n’utilisent que des sources renouvelables, essentiellement dans le domaine de l'énergie éolienne et des centrales hydrauliques (39%). Ardian ayant fait le choix, de son côté, de se concentrer sur le photovoltaïque. Chacun selon ses moyens, la coopérative comme le fonds d'investissement se positionnent en véritables partenaires des fournisseurs d'énergie verte, avec un engagement d’achat auprès de ces fournisseurs pouvant aller jusqu’à trente ans afin de garantir au mieux la viabilité économique de ces entreprises et leur capacité d’emprunt bancaire. Même si l'objectif principal reste de permettre à ces entreprises d'atteindre dans les meilleurs délais le seuil de rentabilité qui garantira leur autonomie financière, donc leur pérennité. Devenu ainsi leader en France sur le financement des énergies photovoltaïques, Ardian participe donc à la fois à la croissance de ces entreprises, mais aussi à la « résilience des territoires » nécessaire pour une réelle transition énergétique.
Une « démocratisation » des partenariats financiers
Cette résilience énergétique des territoires passe par une décentralisation de la production des énergies renouvelables au plus près des acteurs locaux, producteurs et consommateurs. Ce qui doit aller de pair, dans l'esprit des grands fonds de capital-investissement spécialisés comme Ardian (ou BlackRock aux Etats-Unis), avec une « démocratisation » au niveau des investisseurs comme des partenaires. D'où l'intérêt croissant du fonds d'investissement Ardian vis à vis des très nombreuses PME innovantes et startups cherchant à se développer dans le photovoltaïque, et pas seulement au bénéfice des grands groupes du secteur. Une stratégie permettant d'élargir largement l'éventail des investisseurs potentiels. Et c'est nouveau : il y a encore quelques années, le ticket d’entrée pour ce type de participation financière n'allait pas en deçà de plusieurs millions d’euros ; désormais, les fonds d'investissement comme Ardian offrent la possibilité aux petits épargnants disposant de quelques milliers d’euros d’investir dans les entreprises des énergies du futur. Une façon de répondre au plus près aux besoins des opérateurs qui, de leur côté, s'adaptent de la manière la plus ajustée à la demande, ou qui ont besoin de moyens de financement particuliers pour intégrer par exemple des technologies propres face aux fournisseurs low cost (pour faire face notamment à la concurrence en provenance de Chine).
Ce type de partenariat financier avec des PME innovantes et startups locales s'inscrit aussi dans une logique de réindustrialisation des territoires, en France et en Europe, en adéquation avec les nouveaux modèles économiques post-pandémiques. Car ces projets exigent la mise en œuvre de stratégies de recherche et développement, et impliquent donc un besoin de financement adapté. Les fonds d'investissement comme Ardian s'avèrent donc indispensables à l'heure d'apporter cette énergie financière motrice. C'est par ailleurs également une façon de stimuler la création de nouveaux emplois, et le développement économique des territoires. Un modèle triplement gagnant.
Dans ce contexte d'urgence(s), les énergies renouvelables apparaissent toujours plus stratégiques. D'autant que le « Green Deal » européen vise une neutralité carbone des pays de l'UE d’ici 2050 ; une échéance inscrite dans les agendas nationaux, avec par exemple un objectif fixant à 33% la part des énergies renouvelables d’ici 2030 en France. Et parmi ces énergies alternatives, le segment photovoltaïque acquiert une place de plus en plus importante.
Une technologie énergétique performante
D'abord en raison des progrès techniques considérables enregistrés au cours des dix dernières années, qui se traduisent par de meilleures performances, et donc une meilleure rentabilité (ou « temps de retour énergétique »). Désormais, l'énergie produite avec un panneau électrique pendant deux ans et demi dans les zones de très faible ensoleillement compense l'énergie nécessaire à sa fabrication. Par ailleurs, la levée des taxes à l’importation des modules produits en Chine participe aussi à réduire les coûts d'achat, et favorise le développement de projets photovoltaïques de plus grande ampleur en Europe.
Reste la question des financements de ces investissements énergétiques. Or, en France comme en Europe, les mécanismes de soutien public s'essoufflent, notamment après des années de pandémie qui ont mis à rude épreuve les finances publiques. D'où l'importance des acteurs financiers privés pour donner du muscle au secteur photovoltaïque.
C'est la vocation du groupe Ardian, une société de gestion française disposant d’un portefeuille de 141 milliards de dollars d’actifs gérés ou conseillés pour le compte de plus de 1.300 clients dans le monde. Ardian a pour mission d'accompagner financièrement le développement des projets d'énergies renouvelables, en se concentrant plus particulièrement sur le photovoltaïque. C'est ainsi que le fonds d'investissement vient d'acquérir 75 % du capital de GreenYellow, producteur d’électricité photovoltaïque décentralisée et expert en efficacité énergétique. GreenYellow dispose de plus de 500 centrales solaires en exploitation dans le monde et près de 275 projets en construction, ce qui représente plus de 930 MWc de puissance installée ou en cours de construction ! Avec Ardian comme nouvel actionnaire principal, l'opérateur va consolider ses fonds propres grâce à l’injection de 170 millions d’euros de capital pour poursuivre son développement.
Stratégies au long cours
Ardian n'en est pas à ses débuts dans le secteur : dès 2007, le fonds d'investissement s’est positionné sur les énergies renouvelables et gère aujourd'hui une production totale de 7,6 GW au travers de sociétés européennes et américaines. Avec une vision qui s'inscrit dans le long terme, car les entreprises d'énergies renouvelables ont besoin de partenaires capables de les suivre sur des stratégies au long cours.
Dans la même logique, et depuis près d'une vingtaine d'années, la coopérative Enercoop regroupe une offre reposant intégralement sur les énergies renouvelables, avec un approvisionnement auprès de 350 producteurs qui n’utilisent que des sources renouvelables, essentiellement dans le domaine de l'énergie éolienne et des centrales hydrauliques (39%). Ardian ayant fait le choix, de son côté, de se concentrer sur le photovoltaïque. Chacun selon ses moyens, la coopérative comme le fonds d'investissement se positionnent en véritables partenaires des fournisseurs d'énergie verte, avec un engagement d’achat auprès de ces fournisseurs pouvant aller jusqu’à trente ans afin de garantir au mieux la viabilité économique de ces entreprises et leur capacité d’emprunt bancaire. Même si l'objectif principal reste de permettre à ces entreprises d'atteindre dans les meilleurs délais le seuil de rentabilité qui garantira leur autonomie financière, donc leur pérennité. Devenu ainsi leader en France sur le financement des énergies photovoltaïques, Ardian participe donc à la fois à la croissance de ces entreprises, mais aussi à la « résilience des territoires » nécessaire pour une réelle transition énergétique.
Une « démocratisation » des partenariats financiers
Cette résilience énergétique des territoires passe par une décentralisation de la production des énergies renouvelables au plus près des acteurs locaux, producteurs et consommateurs. Ce qui doit aller de pair, dans l'esprit des grands fonds de capital-investissement spécialisés comme Ardian (ou BlackRock aux Etats-Unis), avec une « démocratisation » au niveau des investisseurs comme des partenaires. D'où l'intérêt croissant du fonds d'investissement Ardian vis à vis des très nombreuses PME innovantes et startups cherchant à se développer dans le photovoltaïque, et pas seulement au bénéfice des grands groupes du secteur. Une stratégie permettant d'élargir largement l'éventail des investisseurs potentiels. Et c'est nouveau : il y a encore quelques années, le ticket d’entrée pour ce type de participation financière n'allait pas en deçà de plusieurs millions d’euros ; désormais, les fonds d'investissement comme Ardian offrent la possibilité aux petits épargnants disposant de quelques milliers d’euros d’investir dans les entreprises des énergies du futur. Une façon de répondre au plus près aux besoins des opérateurs qui, de leur côté, s'adaptent de la manière la plus ajustée à la demande, ou qui ont besoin de moyens de financement particuliers pour intégrer par exemple des technologies propres face aux fournisseurs low cost (pour faire face notamment à la concurrence en provenance de Chine).
Ce type de partenariat financier avec des PME innovantes et startups locales s'inscrit aussi dans une logique de réindustrialisation des territoires, en France et en Europe, en adéquation avec les nouveaux modèles économiques post-pandémiques. Car ces projets exigent la mise en œuvre de stratégies de recherche et développement, et impliquent donc un besoin de financement adapté. Les fonds d'investissement comme Ardian s'avèrent donc indispensables à l'heure d'apporter cette énergie financière motrice. C'est par ailleurs également une façon de stimuler la création de nouveaux emplois, et le développement économique des territoires. Un modèle triplement gagnant.
Dernières notes