Depuis aout dernier, IBA est confronté à une situation difficile. Le groupe belge qui s’est orienté dans le traitement du cancer par protonthérapie avait chuté de 35,1% au premier semestre. Le cours de l’action du groupe est évalué à 20 euros contre 56 euros au mois de mai.
Une crise accentuée à IBA
Les experts avaient montré que la protonthérapie malgré son avenir prometteur ne se propageait pas dans la majorité des hôpitaux du monde à grande vitesse. Il était aussi confronté par la concurrence américaine et le gel des commandes de la part des Chinois. Malgré la situation désastreuse du marché, le groupe IBA a tenté de relativiser en ambitionnant un résultat semestriel en croissance de 4,5% accompagné d’un répertoire de commandes estimé à plus d’un milliard d’euros.
Mais, le groupe IBA a fini par réduire son personnel. Le 23 novembre, la société belge a réduit 20 personnes dans de nombreux départements. Il faut rappeler que le groupe avait recruté près de 400 nouveaux employés en 2016. Toujours pour faire face à cette crise, IBA a démarré des discussions avec les syndicats dans le but de créer un système de chômage économique en 2018.
Les causes de cette crise
Le groupe belge déclare que cette crise est favorisée par un retard concédé par quelques projets de la part des clients. Frédéric Nolf, le directeur des ressources humaines explique que le groupe ambitionnait sur ces projets et ainsi, ils n’ont pas eu assez de travail pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Il pointe aussi du doigt la concurrence internationale soutenue. Il précise que cette stratégie de réduction de personnel n’affecte nullement leur politique de moyen et long terme. Pierre Mottet le président d’IBA a voulu rappeler que certains de leurs projets ont accusé des retards.
Il soutient que le groupe a produit de bons résultats ces trois dernières années. Il espérait une même conjoncture pour cette année, mais avec les aléas du marché, le groupe a enregistré d’énormes pertes. Sur ces projets avortés, on peut retenir le centre de protonthérapie destiné à Gosselies. Le contrat aurait dû être finalisé avant l’été, mais le dossier a accusé d’énormes retards. Un autre débat aussi s’est introduit dans les projets d’IBA notamment l’installation de deux centres protonthérapie dans le pays avec l’affaire de la Région wallonne et Leuven. Ce sont de nombreux éléments qui achoppent au bon fonctionnement de l’entreprise belge.