Des machines et des hommes
Toyota annonce la sortie de son premier véhicule à hydrogène (après des années d'essais). Baptisé Mirai, il sera à la disposition des clients résidant en Californie à partir de l'automne 2015.
Pour bénéficier de la Mirai sur les autres marchés, il faudra toutefois attendre que l'infrastructure de recharge se développe mais les arguments de Toyota sont déjà avancés. Pour le constructeur, l'arrivée d'une berline électrique à pile à combustible est un véritable tournant pour les véhicules à zéro émission car ce véhicule aura une autonomie et un temps de recharge comparable aux moteurs classiques à combustion interne.
Le véhicule n'émettra donc rien de plus que de la vapeur d'eau puisqu'il sera alimenté par de l'hydrogène. Il pourra être rechargé en 5 minutes environ et pourra ainsi parcourir 480 kilomètres avec un plein. C'est l'assemblage des piles à combustible, technologie que Toyota revendique comme exclusive, qui incarne ce "grand bond" de performance. Il procure au véhicule une puissance de 3,1 kW/L, l'une des plus élevées du monde tout en restant relativement peu encombrant, fournissant une puissance maximum de 153 ch, une accélération de 0 à 100 km/h en 9 secondes et une accélération de 40 à 65 km/h en 3 secondes.
Autre innovation, celle-ci en option, un dispositif de prise en force qui peut servir de générateur de courant en cas d'urgence, par exemple pour fournir de l'énergie à une maison (pendant une semaine environ) en cas de coupure de courant.
Pour autant, les voitures à hydrogène ont aussi leurs détracteurs. Le physicien canadien Pierre Langlois y voit une technologie relevant de l'"absurde", " voire une machination pour vendre des carburants fossiles plus longtemps.". Il met en exergue le fait que l'hydrogène n'existe pas à l'état pur sur la planète et que "plus de 95 % de l’hydrogène produit actuellement sur la planète provient des carburants fossiles, et principalement du gaz naturel, dont 40 % est du gaz de schistes en Amérique du Nord." Or, des fuites de méthane 100 fois plus importantes que les estimations officielles ont été découvertes par des chercheurs américains en provenance des puits de gaz naturel. Et d'ajouter " Bien sûr, les voitures à pile à combustible-Hydrogène n’émettent pas de gaz toxiques ni de gaz à effet de serre à la sortie du tuyau d’échappement. Mais les émissions à l’usine de production de l’hydrogène et sur le cycle de vie sont aussi importantes que celles dues à l’essence de ma Prius ordinaire (non rechargeable)."
Le véhicule n'émettra donc rien de plus que de la vapeur d'eau puisqu'il sera alimenté par de l'hydrogène. Il pourra être rechargé en 5 minutes environ et pourra ainsi parcourir 480 kilomètres avec un plein. C'est l'assemblage des piles à combustible, technologie que Toyota revendique comme exclusive, qui incarne ce "grand bond" de performance. Il procure au véhicule une puissance de 3,1 kW/L, l'une des plus élevées du monde tout en restant relativement peu encombrant, fournissant une puissance maximum de 153 ch, une accélération de 0 à 100 km/h en 9 secondes et une accélération de 40 à 65 km/h en 3 secondes.
Autre innovation, celle-ci en option, un dispositif de prise en force qui peut servir de générateur de courant en cas d'urgence, par exemple pour fournir de l'énergie à une maison (pendant une semaine environ) en cas de coupure de courant.
Pour autant, les voitures à hydrogène ont aussi leurs détracteurs. Le physicien canadien Pierre Langlois y voit une technologie relevant de l'"absurde", " voire une machination pour vendre des carburants fossiles plus longtemps.". Il met en exergue le fait que l'hydrogène n'existe pas à l'état pur sur la planète et que "plus de 95 % de l’hydrogène produit actuellement sur la planète provient des carburants fossiles, et principalement du gaz naturel, dont 40 % est du gaz de schistes en Amérique du Nord." Or, des fuites de méthane 100 fois plus importantes que les estimations officielles ont été découvertes par des chercheurs américains en provenance des puits de gaz naturel. Et d'ajouter " Bien sûr, les voitures à pile à combustible-Hydrogène n’émettent pas de gaz toxiques ni de gaz à effet de serre à la sortie du tuyau d’échappement. Mais les émissions à l’usine de production de l’hydrogène et sur le cycle de vie sont aussi importantes que celles dues à l’essence de ma Prius ordinaire (non rechargeable)."
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