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Le salon automobile de Genève, autrefois fleuron européen de l'industrie automobile, a connu une édition décevante cette année en raison du désistement massif des constructeurs. Malgré son statut d'ombre de lui-même, certains participants ont su tirer leur épingle du jeu, faisant de cette journée une expérience conviviale plutôt qu'une déception.


Quand le Geneva International Motor Show devient le salon Renault

Renault, la vedette incontestée
Face au nombre important de marques absentes, Renault a pris l'initiative de réinvestir dans son stand habituel, se retrouvant ainsi avec une surface d'exposition imposante par rapport aux autres exposants. Ce choix a valu au salon d'être renommé "salon Renault Group de Genève" par les participants, reflétant la prédominance de Renault et Dacia qui occupent entre 30 et 40% de l'espace d'exposition. Malgré ce désistement massif, le stand de Renault n'a pas désempli, attirant un grand nombre de visiteurs et de journalistes.
Un coup de maître pour Renault
La journée presse du 26 février a été marquée par le triomphe de Renault, avec le Scénic remportant le titre de voiture de l'année et le lancement réussi de la R5. La conférence de presse de Renault est devenue "the place to be" pour les journalistes présents, soulignant le succès de la stratégie de la marque au salon.
Une leçon pour les autres constructeurs
Alors que certaines marques historiques continuent de bouder les salons, d'autres, telles que BYD et MG, ont démontré l'importance d'aller à la rencontre des médias et du public, même en nombre limité. L'article souligne également les tentatives infructueuses de certaines marques de Stellantis, Fiat et Peugeot, qui ont diffusé des communiqués de presse et des teasers pour tenter de rivaliser avec le succès de Renault. Cependant, la déferlante Renault a clairement pris le dessus.
Les salons automobiles ne sont pas obsolètes
Malgré les défis et les désistements massifs, l'article conclut en soulignant que les salons automobiles ne sont pas obsolètes. La présence physique, la possibilité de voir et de toucher les voitures, ainsi que les échanges en personne restent des éléments irremplaçables par les événements virtuels. Il appelle à retrouver l'esprit "populaire" des salons en évitant de surtaxer les entrées, soulignant ainsi l'importance de maintenir la pertinence de ces rendez-vous annuels.
 
 
 



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