Les pays de l’Europe doivent se mettre d’accord sur une politique « faible carbone ». Le plan de la Commission Européenne a été rendu public ce 22 janvier 2014 pour préparer les années 2030. La politique est-elle plus incisive et réaliste ?
Une machine économique sans précédent
La politique climatique et énergétique de l’Europe, est ambitieuse à long terme. La Commission a sans doute établi un plan de marche qui permet d’impliquer les plus grands spécialistes et industriels en la matière. C’est donc sur les dirigeants de la sphère privée que l’Europe va donc miser. Les investissements devraient être colossaux, de l’ordre de plusieurs milliards d’euros…
Alors, il faut savoir innover tout en étant compétitif. C’est un leitmotiv pour permettre à l’Europe de briller par son industrie. Et grâce à cette implication forte de soutenir la transition énergétique, l’industrie de la décarbonisation et de la non-carbonisation doit devenir une vitrine, performante et rentable.
Qui voudrait « produire propre », si le surcoût économique est énorme. Performances financières, innovation et excellente opérationnelle doivent donc être au rendez-vous, comme le suggère la livre blanc du Cesames ‘l’architecture des systèmes d’information des entreprises’ « en rendant l’action du système d’innovation plus opérationnelle et plus performante pour lui permettre d’atteindre son marché ../.. changer de posture et faire accepter une nouveauté [dans son écosystème] ».
Faire accepter un changement
Les objectifs de la Commission euuropéenne sont audacieux pour 2030: réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à 1990, 27% de l’énergie totale devra être produite par des sources renouvelables ; réformer le système d’échange des quotas d’émission pour le stabiliser et le renforcer.
Alors il est évident que les industriels actuels doivent anticiper, accepter ce changement et trouver les moyens pour atteindre cet objectif collégial.
C’est donc une nouvelle donne. Par exemple, quand la Roumanie a rejoint l’Union Européenne, son industrie a dû se mettre au niveau des réglementations européennes. L’exemple de CAT industries, à 100 km à l’Ouest de Bucarest, cotée au marché de la bourse du pays fut obligée dans un temps donné de moderniser son outil de production. Des bains d’acides servant à tremper des pièces métalliques de grandes dimensions ne pouvaient plus continuer à exister. Les bassins étaient dépourvus de recyclage des fumées et les employés travaillaient sans protections. CAT a touché une aide de l’Union Européenne, mais le résultat n’est toujours pas là.
Il faut donc y croire car même avec des moyens, le succès sera modeste et peut-être nul. Changer de posture reste une figure obligatoire. Les entrepreneurs doivent donc être actifs tant pour faire évoluer leur outil de production que pour certains devenir leader dans l’industrie de la croissance énergétique verte.
C’est le cas de l’Autriche, qui y croit, tout comme ses entrepreneurs. En 2010, les énergies renouvelables représentaient plus de 30% de la consommation d’énergie totale et plus de 65% de la production d’électricité. De quoi faire réfléchir.
La politique climatique et énergétique de l’Europe, est ambitieuse à long terme. La Commission a sans doute établi un plan de marche qui permet d’impliquer les plus grands spécialistes et industriels en la matière. C’est donc sur les dirigeants de la sphère privée que l’Europe va donc miser. Les investissements devraient être colossaux, de l’ordre de plusieurs milliards d’euros…
Alors, il faut savoir innover tout en étant compétitif. C’est un leitmotiv pour permettre à l’Europe de briller par son industrie. Et grâce à cette implication forte de soutenir la transition énergétique, l’industrie de la décarbonisation et de la non-carbonisation doit devenir une vitrine, performante et rentable.
Qui voudrait « produire propre », si le surcoût économique est énorme. Performances financières, innovation et excellente opérationnelle doivent donc être au rendez-vous, comme le suggère la livre blanc du Cesames ‘l’architecture des systèmes d’information des entreprises’ « en rendant l’action du système d’innovation plus opérationnelle et plus performante pour lui permettre d’atteindre son marché ../.. changer de posture et faire accepter une nouveauté [dans son écosystème] ».
Faire accepter un changement
Les objectifs de la Commission euuropéenne sont audacieux pour 2030: réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à 1990, 27% de l’énergie totale devra être produite par des sources renouvelables ; réformer le système d’échange des quotas d’émission pour le stabiliser et le renforcer.
Alors il est évident que les industriels actuels doivent anticiper, accepter ce changement et trouver les moyens pour atteindre cet objectif collégial.
C’est donc une nouvelle donne. Par exemple, quand la Roumanie a rejoint l’Union Européenne, son industrie a dû se mettre au niveau des réglementations européennes. L’exemple de CAT industries, à 100 km à l’Ouest de Bucarest, cotée au marché de la bourse du pays fut obligée dans un temps donné de moderniser son outil de production. Des bains d’acides servant à tremper des pièces métalliques de grandes dimensions ne pouvaient plus continuer à exister. Les bassins étaient dépourvus de recyclage des fumées et les employés travaillaient sans protections. CAT a touché une aide de l’Union Européenne, mais le résultat n’est toujours pas là.
Il faut donc y croire car même avec des moyens, le succès sera modeste et peut-être nul. Changer de posture reste une figure obligatoire. Les entrepreneurs doivent donc être actifs tant pour faire évoluer leur outil de production que pour certains devenir leader dans l’industrie de la croissance énergétique verte.
C’est le cas de l’Autriche, qui y croit, tout comme ses entrepreneurs. En 2010, les énergies renouvelables représentaient plus de 30% de la consommation d’énergie totale et plus de 65% de la production d’électricité. De quoi faire réfléchir.
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