Le communiqué, se gardant de faire des précisions a fait savoir que la décision a été motivée par la violation des obligations de loyauté et par de graves actes et autres violations prévues par le contrat de travail.

Vraisemblablement, c’est le géant de la construction Francesco Gaetano Caltagirone, le deuxième actionnaire de Generali qui avait proposé Luciano Cirina pour le poste de PDG. Rappelons que Gaetano Caltagirone est le deuxième actionnaire de Generali et s’oppose à la réélection de Philippe Donnet à la tête de l’assureur depuis 2016.

Gaetano Caltagirone a, à la mi-mars soumis une liste de 13 candidats qui sera présentée pour vote à l’assemble général des actionnaires programmée pour le 29 avril, parallèlement à la liste soumise par le conseil d’administration sortant, une liste qui comprend également 13 candidats parmi lesquels Philippe Donnet.

Leonardo Del Vecchino fondateur du fabricant de lunettes Luxottica et qui détient 6,6 % de part et son allié Gaetano Caltagirone sont en course pour le contrôle de l’assureur avec Mediobanca, l’actionnaire principal, qui détient 12,8 % du capital mais également 17,2% des droits de vote.

Pour rappel Gaetano Caltagirone avait boudé la réunion du conseil d’administration de façon violente à la mi-janvier, et peu de temps après le représentant de Leonardo Del Vecchino lui avait emboité le pas. C’est Claudio Costamagna, un ancien banquier de Goldman Sachs que Gaetano Caltagirone avait proposé au poste de président du conseil d’administration. Pour rappel c’est Claudio Costamagna qui a mené aux destinées de la caisse des dépôt italienne (CDP) de 2015 à 2018.

Le conseil d’administration sortant lui, a porté son choix sur Andrea Sironi comme candidat à ce poste.
En revanche et dès vendredi les frondeurs ont soumis un plan stratégique qu’ils estiment de loin plus ambitieux que celui de M. Donnet pouvant réaliser un bénéfice net de 4,3 milliards d’euros en 2024 contre 2,8 milliards en 2021.