Parmi les nombreux articles de presse qui annonçaient récemment les futures nouveautés d’Apple, nombre de journaux et de spécialistes prédisaient l’arrivée d’écrans en saphir synthétique sur les montres iWatch et les nouveaux iPhones.
Un matériau très résistant qui a la propriété de ne pas se rayer, même avec une lame de couteau. D’après les experts, il aurait remplacé le Gorilla Glass, verre « renforcé » produit par l’américain Corning, et utilisé par Apple depuis le premier iPhone. Une innovation pour laquelle la firme de Cupertino a investi 578 millions de dollars en finançant la société GT Advanced Technologies (GTAT) qui devait la fabriquer.
Mais finalement Apple laissé tomber le saphir synthétique, provoquant la mise en faillite de son sous-traitant GTAT, dont l’ambition était de développer sa technologie Advanced Sapphire Furnace en multipliant par vingt sa production afin d’obtenir du saphir synthétique en volume et donc à bas coût.
GTAT accuse aujourd’hui Apple de lui avoir imposé des conditions contractuelles avec des clauses « abusives et pesantes » et estime que la poursuite de ses contrats « n'est plus une option viable » car ils « draine de manière non nécessaire les ressources de GTAT » sans lui apporter de « bénéfice tangible ». Pour rétablir ses comptes elle va donc cesser de produire d’ici fin décembre du saphir synthétique dans ses usines de Mesa en Arizona et de Salem dans le Massachusetts. Cette décision va entraîner par 890 suppressions d'emplois. GTAT souhaite désormais se concentrer sur son cœur de métier, la vente de fours pour produire du saphir et d'autres produits.
Placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites (chapitre 11) GT Advanced Technologies a demandé, dans le cadre de cette procédure, au tribunal des faillites du New Hampshire l'autorisation de dénoncer des contrats passés fin octobre 2013. Ses dirigeants indiquent qu’ils ne peuvent pour le moment se retourner contre Apple en raison de procédure de faillite en cours, mais n’excluent pas de le faire plus tard.
De son côté, une porte-parole d’Apple, cité par l’AFP, a qualifié de « surprenante » la décision de GTAT de lancer une procédure de faillite, et a précisé « Nous nous concentrons sur la préservation des emplois en Arizona» et « continuerons de coopérer avec les autorités locales tandis que nous examinons nos prochaines actions ».
Comme aurait pu le dire Steve Jobs, le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous.
Mais finalement Apple laissé tomber le saphir synthétique, provoquant la mise en faillite de son sous-traitant GTAT, dont l’ambition était de développer sa technologie Advanced Sapphire Furnace en multipliant par vingt sa production afin d’obtenir du saphir synthétique en volume et donc à bas coût.
GTAT accuse aujourd’hui Apple de lui avoir imposé des conditions contractuelles avec des clauses « abusives et pesantes » et estime que la poursuite de ses contrats « n'est plus une option viable » car ils « draine de manière non nécessaire les ressources de GTAT » sans lui apporter de « bénéfice tangible ». Pour rétablir ses comptes elle va donc cesser de produire d’ici fin décembre du saphir synthétique dans ses usines de Mesa en Arizona et de Salem dans le Massachusetts. Cette décision va entraîner par 890 suppressions d'emplois. GTAT souhaite désormais se concentrer sur son cœur de métier, la vente de fours pour produire du saphir et d'autres produits.
Placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites (chapitre 11) GT Advanced Technologies a demandé, dans le cadre de cette procédure, au tribunal des faillites du New Hampshire l'autorisation de dénoncer des contrats passés fin octobre 2013. Ses dirigeants indiquent qu’ils ne peuvent pour le moment se retourner contre Apple en raison de procédure de faillite en cours, mais n’excluent pas de le faire plus tard.
De son côté, une porte-parole d’Apple, cité par l’AFP, a qualifié de « surprenante » la décision de GTAT de lancer une procédure de faillite, et a précisé « Nous nous concentrons sur la préservation des emplois en Arizona» et « continuerons de coopérer avec les autorités locales tandis que nous examinons nos prochaines actions ».
Comme aurait pu le dire Steve Jobs, le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous.
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