L’actuel directeur général de la compagnie aérienne franco-néerlandaise doit être particulièrement heureux. En effet, il vient d’être réélu aux commandes d’Air France KLM, à l’unanimité, par les investisseurs et actionnaires du groupe. La nouvelle est tombée, ce mardi 28 mai suite à la fin de la conférence des actionnaires de la compagnie aérienne. Ainsi, sa ferme volonté de hisser Air France KLM au rang de champion du transport aérien d’Europe a su convaincre les actionnaires.

Relancer Air France KLM, le premier objectif dont s’est fixé Ben Smith

 Maintenant que le leader canadien a su obtenir les faveurs de ses actionnaires, son but principal est désormais de ramener la compagnie au-devant de la scène. A titre de rappel, il faut noter que la présidence de Ben Smith a été approuvée à hauteur de 99,58%. Par ailleurs, le salaire du directeur général a aussi été par les actionnaires (82% y ont répondu favorablement). Avec sa nouvelle rémunération, revue à la hausse, Ben Smith entre dans la sphère des DG de compagnie aérienne les mieux payés au monde. De ce fait, il faut dire qu’il est plus motivé que jamais à relancer les activités d’Air France KLM. A ce propos, la première mesure phare consistera à renouer les discussions avec le personnel de la société. Il faut savoir que la filiale d’Air France KLM, Transvia, a déjà exprimé son envie de s’assoir à la table des négociations. L’objectif est de trouver les meilleures solutions pour le développement de la filiale.
A vrai dire, le nerf du problème se situe sur la limitation à 40 des avions devant faire partie de la flotte de Transvia. La filiale peut se développer en dépassant ce chiffre symbolique. Pour le moment, les négociations sont en bonne voie. Une issue heureuse devrait être trouvée dans les prochains mois. Les contrats à signer entre les deux parties sont d’ores et déjà disponibles.  

Des stratégies de réduction des finances en perspective

Il faut savoir que le désir de développement de Transvia a un coût financier. Pour trouver les bonnes alternatives, Ben Smith envisage de  se baser sur deux politiques. La première consiste à s’assurer une montée en régime d’Air France. La seconde stratégie tient au développement de la filiale low-cost Transvia.
Ainsi, afin d’atteindre ce double objectif, le directeur général entend diminuer les coûts de la compagnie. Il envisage alors d’opter pour le système de l’avion unique. Cela suppose l’existence d’un modèle d’avion identique à Air France et à Transvia. L’avantage serait d’avoir la possibilité de se départir de Boeing et de se consacrer uniquement sur Airbus. Dans ce sillage, la compagnie réalisera assurément des économies.
Enfin, il est aussi craint la nécessité d’une réduction du personnel des deux entreprises. En la matière, la popularité de Ben Smith risque de prendre un nouveau coup dur. En effet, il avait déjà procédé à l’élimination de 425 postes. Selon les prévisions, les départs volontaires s’évalueront à hauteur de 25% du personnel. Retenez, cependant, que rien n’est confirmé à ce jour. La direction a tenu à formellement démentir la nouvelle.