Au sortir de la crise, le constructeur européen a enclenché une dynamique nouvelle en atteste dans cet extrait de communiqué, les mots de son président exécutif Guillaume Faury: ''notre attention s'est déplacée de la gestion de la pandémie vers la reprise et la croissance". 
 
Cela a bien était réussi avec la livraison par le géant de 611 avions commerciaux. Rien que cet élément constitue un indicateur fiable de la rentabilité dans le secteur de l'aéronautique. Cette hausse des livraisons d'avions commerciaux représente plus de +8% par rapport à l'année 2020.
 
La conjonction de plusieurs facteurs tels qu'une attention accrue portée à la compétitivité et à la réduction des coûts  ont permis ces bons résultats sans oublier les apports des activités spatiales et de défense ainsi que la division hélicoptères du groupe.

Le chiffre d'affaires se porte à 52,1 milliards d'euros soit un bond de 4%, reflétant essentiellement selon l'avionneur: ''la hausse des livraisons d'avions commerciaux, en partie compensée par des taux de change moins favorables".
 
Pour ce qui est du bénéfice opérationnel du groupe, il a été marqué par des ajustements positifs totalisant un montant de 477 millions d'euros, qui ont concernés particulièrement la fin du programme A380, articulée à une reprise de provisions liée à son plan de restructuration. 
 
Il convient de relever que dans le cadre du programme d'avion de transport militaire A400M, de nouveaux surcoûts ont été enregistrés d'un montant de 212 millions d'euros.

A QUOI S'ATTENDRE POUR 2022 
 
D'emblée pour l'année 2022, le constructeur prévoit une forte augmentation de sa production et compte livrer 720 appareils. Pour cela le groupe qui employait 126.000 personnes fin 2021, annonce le recrutement d'au moins 6.000 agents cette année.
 
Ce qui contraste avec la situation récente où c'était très tendu coté emploi en raison de la crise. Airbus avait drastiquement réduit sa production et prévoyait 15.000 suppressions de postes sans licenciements revues finalement à près de 10.000.