L'éthique dans les entreprises, un livre dense et concis publié aux Editions de la Découverte dans la célèbre collection Repères fait le point sur le rôle de l'entreprise dans notre société.
L'intérêt pour l'éthique organisationnelle, la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE), le développement durable ne se dément pas. Comment appréhender la dimension éthique dans la gestion d'organisations encastrées dans un environnement complexe, dynamique et global ? Quel rôle pour l'entreprise dans nos sociétés ? Quelle est la nature de ses responsabilités envers ses parties prenantes (stakeholders) ? Comment intégrer les préoccupations sociales et écologiques dans la stratégie des organisations ? Comment reconnaître les problèmes éthiques, distinguer les bonnes des mauvaises pratiques, apprécier les tensions existant entre les différents niveaux de responsabilité ?
Autant de questions centrales dans un monde d'une complexité croissante.
La question éthique est un enjeu majeur dans les organisations. Cet ouvrage présente clairement et rigoureusement les principales recherches portant sur l'éthique organisationnelle. Il explore les effets de la dimension institutionnelle, notamment de la culture organisationnelle et nationale, sur la forme et le contenu des politiques éthiques.
Son auteur, Samuel Mercier, est enseignant en sciences de gestion à l’université de Bourgogne et membre du CREGO, le Centre de recherche en gestion des organisations des universités de Bourgogne et de Franche-Comté. Dans son ouvrage, il fait valoir que « ce sont souvent des considérations non éthiques (par exemple les risques liés à la dégradation de l’image et de la réputation, la menace de procès ou encore le risque de se voir imposer une réglementation contraignante) qui sont à la base des efforts réalisés par les entreprises pour adopter et respecter une politique éthique ».
Une analyse du livre parue dans la revue Questions de communication, avance que l'auteur entend par « éthique organisationnelle », "« la réflexion qui intervient en amont de l’action et qui a pour ambition de distinguer la bonne et la mauvaise façon d’agir » . Il faut ensuite passer aux actes, processus contrôlé par la déontologie. Le but de l’entreprise n’est pas seulement de faire du profit par n’importe quel moyen : il faut civiliser la concurrence des acteurs. Aussi toute entreprise a-t-elle une « responsabilité sociale » qui touche chacune de ses composantes : les cadres qui doivent associer au pouvoir le respect de la personne, ce qui donne lieu à une analyse de « l’homme au cœur de l’entreprise » dans le groupe Lafarge, le personnel salarié, les partenaires externes. Et tous ont aussi des devoirs envers l’environnement. De la sorte, on a abouti à la notion (contestée) d’« entreprise citoyenne » – proposée, entre autres acteurs, par le Centre des jeunes dirigeants en 1992 –, c’est-à-dire une entreprise qui a conscience de ses devoirs et qui fournit des contributions sociales diverses (emplois, formations, actions sociales, éducatives ou culturelles) aidant – ou plutôt – relayant l’État dans la prise en charge des grands problèmes de la société."
MERCIER, Samuel. L’éthique dans les entreprises. Édition : 3e édition. Paris: La Découverte, 2014.
Autant de questions centrales dans un monde d'une complexité croissante.
La question éthique est un enjeu majeur dans les organisations. Cet ouvrage présente clairement et rigoureusement les principales recherches portant sur l'éthique organisationnelle. Il explore les effets de la dimension institutionnelle, notamment de la culture organisationnelle et nationale, sur la forme et le contenu des politiques éthiques.
Son auteur, Samuel Mercier, est enseignant en sciences de gestion à l’université de Bourgogne et membre du CREGO, le Centre de recherche en gestion des organisations des universités de Bourgogne et de Franche-Comté. Dans son ouvrage, il fait valoir que « ce sont souvent des considérations non éthiques (par exemple les risques liés à la dégradation de l’image et de la réputation, la menace de procès ou encore le risque de se voir imposer une réglementation contraignante) qui sont à la base des efforts réalisés par les entreprises pour adopter et respecter une politique éthique ».
Une analyse du livre parue dans la revue Questions de communication, avance que l'auteur entend par « éthique organisationnelle », "« la réflexion qui intervient en amont de l’action et qui a pour ambition de distinguer la bonne et la mauvaise façon d’agir » . Il faut ensuite passer aux actes, processus contrôlé par la déontologie. Le but de l’entreprise n’est pas seulement de faire du profit par n’importe quel moyen : il faut civiliser la concurrence des acteurs. Aussi toute entreprise a-t-elle une « responsabilité sociale » qui touche chacune de ses composantes : les cadres qui doivent associer au pouvoir le respect de la personne, ce qui donne lieu à une analyse de « l’homme au cœur de l’entreprise » dans le groupe Lafarge, le personnel salarié, les partenaires externes. Et tous ont aussi des devoirs envers l’environnement. De la sorte, on a abouti à la notion (contestée) d’« entreprise citoyenne » – proposée, entre autres acteurs, par le Centre des jeunes dirigeants en 1992 –, c’est-à-dire une entreprise qui a conscience de ses devoirs et qui fournit des contributions sociales diverses (emplois, formations, actions sociales, éducatives ou culturelles) aidant – ou plutôt – relayant l’État dans la prise en charge des grands problèmes de la société."
MERCIER, Samuel. L’éthique dans les entreprises. Édition : 3e édition. Paris: La Découverte, 2014.
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