Denise Coates est la femme la plus riche du royaume uni et par ailleurs, la patronne la plus payée  dans le monde. Le bilan de l’année écoulée montre qu’elle a empoché 551 millions d’euros ce qui fait 5 fois ce que gagne le patron d’Apple. Aujourd’hui, sa fortune estimée à10.3 milliard de dollars n’en fait pas une personne ostentatoire ce qui explique qu’elle ne soit pas bien connue du public. Elle est la fondatrice du  site de paris en ligne Bet365.
Comparée à des géants comme Tim Cook ou Jeff Bezos, Denise Coates les dépasse de loin avec un salaire d’une hausse de 50% entre le rapport de 2019  et celui de 2020. C’est ainsi qu’elle touche 1,35 million d'euros par jour, là où Tim Cook qui dirige Apple, l'entreprise la plus valorisée au monde (plus de 2000 milliards de dollars) ne touche que 14,7 millions de dollars.

À penser que ces comparaisons ne se basent que sur les salaires fixes, on voit pourquoi la patronne du site paris Bet365 commence à émouvoir plus d’un. Ce qui est plus ahurissant est que la boite existe depuis 2001 avec son père Peter Coates qui dirige également le club de football de Stoke City. Elle touche également des dividendes. En 2020, ces dividendes sont estimés à 48 millions de livres en, soit 56 millions d'euros. Cela fait qu’au total, la dirigeante a donc empoché 551 millions d'euros sur l'exercice précédent.
Cette somme pharaonique, même dans le cercle des dirigeants de multinationales, s’explique en partie par une année faste pour la dirigeante britannique. Ainsi, sa rémunération est supérieure au cumul des salaires des 100 patrons d’entreprises du Footsie qui est l’indice de la bourse de Londres.
Toutefois, son chiffre d‘affaires recule de 8% avec l’annulation de nombreuses compétitions sportives internationales. Cela est dû au contexte de crise sanitaire du coronavirus, ce qui a provoqué une fonte des bénéfices à hauteur de 74%, soit 194,7 millions de livres. En d’autres termes, Denise Coates a touché l'année dernière un salaire qui dépasse les bénéfices de son entreprise.
Pour justifier une telle décision, l’entreprise souligne que la crise sanitaire n’a causé aucun licenciement ni baisse de salaire. Il faut croire qu’on n’en attendait pas moins d’elle avec cette hausse de salaire de sa patronne dans un contexte aussi particulier.