Organisation et ressources humaines
La crise sanitaire n’a pas épargné le régime de retraite complémentaire qui s’est trouvé dans le rouge depuis l’année dernière. En effet, les confinements répétitifs et l’inactivité totale ou partielle de beaucoup de salariés du privé a causé un énorme déficit estimé à plus de 4 milliards d’euros. C’est pourquoi syndicats et patronat se réunissent pour trouver une solution face à cette situation qui ébranle toutes les règles prudentielles d’usage et toutes les prévisions.
Le déroulement de la rencontre
La rencontre a eu lieu ce lundi avec tous les partenaires sociaux gestionnaires de l'Agirc-Arrco qui se sont penchés sur les mesures idoines à adopter pour redresser le régime de retraite complémentaire des salariés du privé. On a déjà commencé par diagnostiquer le mal et les conséquences qui risquent d’arriver dans les trois prochaines années.
L’ampleur des dégâts
En effet, la crise sanitaire a causé la rechute du régime qui venait à peine de retrouver son équilibre. En 2019, il affichait un résultat net positif de 966 millions d’euros. Les chiffres de l’année 2020 montrent un déficit de 4.1 milliards d’euros dont plus de 5 milliards de déficit technique. Il faut dire que les prévisions avec l’arrivée de cette crise étaient de 10 milliards ce qui veut dire qu’il y a eu plus de peur que de mal. Cela n’empêche que les conséquences risquent d’être lourdes.
Ce déficit s’explique par une baisse des cotisations de 4% dans un contexte où la réglementation exige une hausse de 3%, sur le long terme, des pensions.
Des pistes de solutions managériales
Une situation presque similaire s’était posée avant 2019 même si les causes n’étaient pas les mêmes. C’est ainsi que les partenaires sociaux avaient pris comme solution de piloter financièrement le régime de telle sorte qu’on ait toujours une réserve de six mois en guise de garantie. Ce fut une règle de conduite respectée qui a abouti aux résultats de 2019. Le fait est que le régime privé ne peut se permettre d’être à court de trésorerie comme pourrait le faire le régime public.
Les solutions envisagées
Ainsi, pour la situation actuelle, trois scénarii sont proposés. Il s’agit de se baser sur l’espérance de vie ce qui inéluctablement conduit à l’infraction de la règle des six mois avant 2027. Si on envisage une approche démographique basée sur une faible natalité le retour au vert serait envisagé vers 2029.
Le deuxième scénario se base sur l’augmentation d’une espérance de vie annoncée par les spécialistes ce qui permettrait de renflouer les caisses d’ici à 2040. Le troisième se base sur le gel des pensions complémentaires.
Toutefois, d’autres solutions sont proposées car personne ne semble être enthousiaste à l’idée de geler les pensions. On remarque déjà que le pouvoir d’achat des retraités diminue depuis dix ans. Ainsi, il est proposé la hausse des cotisations pour assurer la pérennité du régime.
La sensibilité de la situation
Il faut remarquer qu’il n’y a pas de solution heureuse face à cette situation car il faudra nécessairement que certains acteurs souffrent pour un certain temps. Il faut juste ne pas prendre une décision trop lourde pour les uns ou les autres. Que cela soit pour les acteurs ou les pensionnaires, toute mesure prise sans tenir en compte de tous les paramètres risque d’occasionner des problèmes.
Le déroulement de la rencontre
La rencontre a eu lieu ce lundi avec tous les partenaires sociaux gestionnaires de l'Agirc-Arrco qui se sont penchés sur les mesures idoines à adopter pour redresser le régime de retraite complémentaire des salariés du privé. On a déjà commencé par diagnostiquer le mal et les conséquences qui risquent d’arriver dans les trois prochaines années.
L’ampleur des dégâts
En effet, la crise sanitaire a causé la rechute du régime qui venait à peine de retrouver son équilibre. En 2019, il affichait un résultat net positif de 966 millions d’euros. Les chiffres de l’année 2020 montrent un déficit de 4.1 milliards d’euros dont plus de 5 milliards de déficit technique. Il faut dire que les prévisions avec l’arrivée de cette crise étaient de 10 milliards ce qui veut dire qu’il y a eu plus de peur que de mal. Cela n’empêche que les conséquences risquent d’être lourdes.
Ce déficit s’explique par une baisse des cotisations de 4% dans un contexte où la réglementation exige une hausse de 3%, sur le long terme, des pensions.
Des pistes de solutions managériales
Une situation presque similaire s’était posée avant 2019 même si les causes n’étaient pas les mêmes. C’est ainsi que les partenaires sociaux avaient pris comme solution de piloter financièrement le régime de telle sorte qu’on ait toujours une réserve de six mois en guise de garantie. Ce fut une règle de conduite respectée qui a abouti aux résultats de 2019. Le fait est que le régime privé ne peut se permettre d’être à court de trésorerie comme pourrait le faire le régime public.
Les solutions envisagées
Ainsi, pour la situation actuelle, trois scénarii sont proposés. Il s’agit de se baser sur l’espérance de vie ce qui inéluctablement conduit à l’infraction de la règle des six mois avant 2027. Si on envisage une approche démographique basée sur une faible natalité le retour au vert serait envisagé vers 2029.
Le deuxième scénario se base sur l’augmentation d’une espérance de vie annoncée par les spécialistes ce qui permettrait de renflouer les caisses d’ici à 2040. Le troisième se base sur le gel des pensions complémentaires.
Toutefois, d’autres solutions sont proposées car personne ne semble être enthousiaste à l’idée de geler les pensions. On remarque déjà que le pouvoir d’achat des retraités diminue depuis dix ans. Ainsi, il est proposé la hausse des cotisations pour assurer la pérennité du régime.
La sensibilité de la situation
Il faut remarquer qu’il n’y a pas de solution heureuse face à cette situation car il faudra nécessairement que certains acteurs souffrent pour un certain temps. Il faut juste ne pas prendre une décision trop lourde pour les uns ou les autres. Que cela soit pour les acteurs ou les pensionnaires, toute mesure prise sans tenir en compte de tous les paramètres risque d’occasionner des problèmes.
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