L’un des plus gros éditeurs de jeux vidéo au monde est en passe de tomber dans d’autres mains. Beaucoup de sociétés sont intéressées et pas des moindres.
Le jeu vidéo voit son industrie sur la sellette. Il n’a jamais autant suscité autant d’intérêts. On assiste aujourd’hui au rachat de petits ou de gros studios à un rythme soutenu, cependant l’année 2022 est en passe de remporter la palme, avec les probables rachats de Zinga et Activision-Blizzard. Quel sera alors l’avenir des grands éditeurs indépendants dans ce contexte¬ ? Ubisoft pourrait en tout état de cause tomber dans d’autres mains.
Des fonds d’investissements qui n’y vont pas à main morte
Plusieurs sociétés selon le très grand Bloomberg seraient respectivement en conclave pour trouver les moyens de s’octroyer Ubisoft. Dans le lot, on peut noter le cas des deux fonds d’investissements Blackstone Inc et KKR & Co. il faut cependant noter qu’Ubisoft n’est à l’heure actuelle en négociation avec aucun acquéreur potentiel. Il ne s’agit en fait que de premières informations qui pourraient inéluctablement mener à son rachat. La seule information plausible et que l’éditeur français fait courir.Blackstone occupe une place proéminente dans le secteur des investissements. En 2020, on lui collait le titre du plus gros gestionnaire d’actifs au plan mondial. A l’image de KKR, il n’est pas question d’acteurs du jeu vidéo en priorité ou même de la Tech en terme plus général. Suite aux scandales de 2020, Ubisoft tend depuis, à une valeur de 4,8 milliards d’euros en bourse avec 15% des actions du patron de l’éditeur, en la personne de Yves Guillemot.
De tout temps Ubisoft a toujours manifesté son désir de rester indépendant. Tel était le cas en fait, en 2018, le groupe Vivendi et Vincent Bolloré avait alors tenté de s’octroyer le contrôle de l’éditeur. Le brave Yves Guillemot a finalement pu garantir l’indépendance de son éditeur grâce à une prise d’action de Tencent, le géant chinois.
Qu’est ce qui rend possible un rachat ?
Sur la base d’un entretien avec un grand nombre de développeurs d’Ubisoft, le site Kokatu a confirmé qu’un rachat de l’éditeur était dans l’ordre du possible. A en croire le média, Ubisoft a œuvré avec plusieurs consultants afin d’auditer et d’optimiser plusieurs parties de son activité. Il est possible de conclure que ces actions ont été adoptées en vue d’augmenter uniquement les bénéfices de l’éditeur, mais il est plus judicieux de penser qu’Ubisoft voudrait améliorer sa valeur auprès des acquéreurs potentiels intéressés.
La vérité c’est que le rachat d’Ubisoft n’est pas une petite affaire. On cite un groupe détenant 20.000 employés dans le monde, déployés dans de nombreux studios internes. La grande majorité de ces studios travaille de concert sur des projets et leurs destins sont croisés, ce qui est contraire à l’organisation d’autres éditeurs. Un rachat d’Ubisoft aurait dans ces conditions des effets importants pour l’industrie et l’acquéreur mais aussi pour les employés.
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