Carlos Tavares, l’ancien numéro deux de Renault s’est trouvé un nouveau partenaire : le Groupe Peugeot-Citroën Automobiles (PCA). Il succèdera à l’actuel Président du Directoire Philippe Varin en 2014. Le prochain numéro un, passionné de voitures, à l’inverse de son prédécesseur, va appuyer sur l’accélérateur avec la fougue qui l’anime.
Un départ très médiatisé
Carlos Tavares, n’avait décidément pas la langue dans sa poche cet été en convoitant le poste de son chef, Carlos Ghosn. Il sort par le haut de Renault avec les honneurs de ses collègues et de l’ensemble du personnel. M. Tavares pourtant très humble et pragmatique, a osé indiquer ouvertement à la presse qu’il souhaitait devenir numéro 1 d’un constructeur automobile, comme Ford. Or, cette ambition s’avère plutôt une pratique de M. Ghosn qui adore se prêter au jeu des interviews…jusqu’à ce que l’interview télévisée en direct, de Claire Chazal ne vire au cauchemar ce 23 janvier 2011. Depuis, la communication du numéro 1 de Renault est extrêmement bridée.
Carlos Tavares quant à lui fut le patron de Renault qui a lancé la Mégane 2, avec une publicité qui faisait rouler le bolide sur la lune. Effectivement, c’était bien vu pour ce centralien qui a fait ses classes automobiles sur la partie châssis et la base roulante. Il paraissait normal que la tenue de route de cette Mégane soit une référence. Déconcertante, elle l’était tout comme son père spirituel, qui a toujours gardé le cap pour s’improviser génie de la communication alors que son chef fuyait les caméras.
Un succès qui donne envie
Très terre à terre, et proche aussi bien des lignes de montage que du cahier des charges d’un projet, il connaît parfois mieux les détails d’une Renault qu’un Directeur responsable d’un véhicule. Alors, il est certain que techniquement, on ne peut pas le mener en bateau, ou plutôt en carriole.
Passé par les Etats Unis où il a dirigé Nissan, ce fou d’automobile rentrait chaque week-end en Europe pour s’exercer à son sport favori sur piste : la voiture de course. Très affecté par l’accident d’Ayrton Senna, il n’en a pas moins démordu, toujours présent lors des courses automobiles les plus convoitées, parfois en spectateur, parfois en acteur.
Sa passion l’a mené vers les Alliances. Le partenariat de Renault avec Mitsubishi a été signé juste avant son départ, alors que PSA hésitait à aller plus loin. C’est dire qu’à ce moment-là, les négociations pour prendre la Présidence de PSA n’avaient pas encore abouti.
Un allié de poids
PSA manque de tout ce que Renault a cultivé depuis son mariage avec Nissan. Alors, il vaut mieux détenir un poids lourd dans les créations d’Alliances que contre soi. Et c’est un bon choix. La filiale Citroën Sport existe toujours, et c’est peut-être ce qui a conquis ce Fangio des années 2010. Malgré son insistance, Alpine Renault n’est jamais revenue à son niveau initial. Et peut-être que ce sportif automobile a son idée sur la question.
Carlos Tavares, n’avait décidément pas la langue dans sa poche cet été en convoitant le poste de son chef, Carlos Ghosn. Il sort par le haut de Renault avec les honneurs de ses collègues et de l’ensemble du personnel. M. Tavares pourtant très humble et pragmatique, a osé indiquer ouvertement à la presse qu’il souhaitait devenir numéro 1 d’un constructeur automobile, comme Ford. Or, cette ambition s’avère plutôt une pratique de M. Ghosn qui adore se prêter au jeu des interviews…jusqu’à ce que l’interview télévisée en direct, de Claire Chazal ne vire au cauchemar ce 23 janvier 2011. Depuis, la communication du numéro 1 de Renault est extrêmement bridée.
Carlos Tavares quant à lui fut le patron de Renault qui a lancé la Mégane 2, avec une publicité qui faisait rouler le bolide sur la lune. Effectivement, c’était bien vu pour ce centralien qui a fait ses classes automobiles sur la partie châssis et la base roulante. Il paraissait normal que la tenue de route de cette Mégane soit une référence. Déconcertante, elle l’était tout comme son père spirituel, qui a toujours gardé le cap pour s’improviser génie de la communication alors que son chef fuyait les caméras.
Un succès qui donne envie
Très terre à terre, et proche aussi bien des lignes de montage que du cahier des charges d’un projet, il connaît parfois mieux les détails d’une Renault qu’un Directeur responsable d’un véhicule. Alors, il est certain que techniquement, on ne peut pas le mener en bateau, ou plutôt en carriole.
Passé par les Etats Unis où il a dirigé Nissan, ce fou d’automobile rentrait chaque week-end en Europe pour s’exercer à son sport favori sur piste : la voiture de course. Très affecté par l’accident d’Ayrton Senna, il n’en a pas moins démordu, toujours présent lors des courses automobiles les plus convoitées, parfois en spectateur, parfois en acteur.
Sa passion l’a mené vers les Alliances. Le partenariat de Renault avec Mitsubishi a été signé juste avant son départ, alors que PSA hésitait à aller plus loin. C’est dire qu’à ce moment-là, les négociations pour prendre la Présidence de PSA n’avaient pas encore abouti.
Un allié de poids
PSA manque de tout ce que Renault a cultivé depuis son mariage avec Nissan. Alors, il vaut mieux détenir un poids lourd dans les créations d’Alliances que contre soi. Et c’est un bon choix. La filiale Citroën Sport existe toujours, et c’est peut-être ce qui a conquis ce Fangio des années 2010. Malgré son insistance, Alpine Renault n’est jamais revenue à son niveau initial. Et peut-être que ce sportif automobile a son idée sur la question.
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