Organisation et ressources humaines
L’United States Congres est actuellement en pourparlers pour la mise en œuvre d’un nouveau programme de soutien économique, mais les discussions n’ont pas encore abouti.
D’après l’AFP, la United Airlines a déclaré hier que le Coronavirus avait eu des impacts économiques dépassant toutes les prévisions, et dans un contexte de grande réduction des voyages. Face à ce manque à gagner, la compagnie a annoncé que ses effectifs seront ajustés à ses moyens financiers. Elle prévient donc sur la suppression de 16 000 postes au mois prochain. Cependant si l’Etat étend l’échéance des plans de secours, un sursis pourrait être apporté à ces licenciements.
L’Etat a distribué 25 milliards, répartis entre les grandes compagnies. En contrepartie, elles s’engageaient à sursoir aux suppressions de postes jusqu’en fin Septembre. Mais le rythme des vols est bien loin de celui d’avant Covid, en raison des limitations de déplacements décrétées et la peur des passagers de rester agglutinés avec des inconnus pendant des heures. La commercialisation des billets a connu une légère hausse de Mai à Juin, stoppée nette l’été, du fait de la recrudescence des cas en Amérique du Nord.
Les compagnies appuyées par les mouvements syndicaux se battent pour un maintien provisoire du secours économique dédié aux entreprises du secteur. American Airlines mettait en garde en fin Aout contre la suppression de 19 000 postes au mois suivant, si le gouvernement ne lui venait pas en aide. Delta à son tour annonçait devoir mettre 1941 pilotes au chômage. Southwest, s’est résolu à licencier 27 % son effectif sur la base de départs volontaires.
Les politiciens américains ? Pas prêts de s’entendre
Trump a déclaré en début de semaine que l’Etat viendrait au secours des compagnies, sans plus de précision sur les modalités.
Le républicain Steven Munchen et la démocrate Nancy Pelosi ont eu mardi une discussion téléphonique. Pour Pelosi, cet échange n’a fait que souligner la difficulté d’un accord entre l’administration de Trump et les démocrates sur l’urgence d’apaiser les souffrances des ménages ouvriers.
United Airlines décrétait il y a deux mois, 36 000 licenciements. Ceci, malgré un programme de départs volontaires ou anticipées ou de requalifications en temps partiel de poste à temps plein.
En début de semaine, la compagnie déclarait donc un échec des mesures prises (limitation de dépenses, acquisition de crédit, démarches participatives de sauvegarde des emplois). Les suppressions de postes s’avéreront donc incontournables, et aucun niveau ne sera épargné. Toutefois une réintégration des licenciés est prévue dès le retour à la normale de ses activités.
Les compagnies de grande envergure tentent de booster leurs ventes en mettant en place des mesures d’hygiène drastiques le long du parcours du passager. Delta et United American ont même renoncé au forfait sur les changements apportés au billet d’avion sur l’espace Amérique du Nord. Ces efforts n’ont pas eu les effets escomptés et pour United, seul un médicament contre le Coronavirus ramènerait l’affluence d’avant.
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